Auteur : Anthony Lamacchia

Editeur : Auto-Edition

Date de sortie : 6 Juillet 2018

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– Résumé –

Alors que Fabien Dûmur vient d’emménager avec sa femme dans leur nouvel appartement, celle-ci se fait assassiner. Aucun témoin, aucun suspect. Dévasté, il prend la plume pour faire son deuil. La réalité se mêle ainsi à la fiction, et Fabien se lance dans une enquête haletante qui le conduira au bord du gouffre. Quel est le rapport entre les horribles visions qui le torturent et le meurtre de son épouse ? Et si le manuscrit qu’il rédigeait était une pièce du puzzle ? Un thriller psychologique, où complots et illusions morbides constituent la trame d’une quête de vérité pleine de rebondissements.

∴ Mon avis ∴

Je remercie tout d’abord l’auteur pour sa confiance par l’offre de son roman.

Je ressors de ma lecture plutôt mitigée. La lecture est rapide, le livre se lit vite. Mais je ne me suis pas particulièrement attachée au personnage, malgré que l’idée en elle-même est très bonne.
Fabien, heureux dans son mariage reçoit à son boulot, un appel lui annonçant la mort brutale de sa femme. Dès lors, commence un calvaire sans nom pour lui. Malgré ses réticences et son impression que l’offre n’est pas normale, il décide de suivre le conseil qu’on lui donne et de consulter une spécialiste gérant le traumatisme de la perte et de contacter la psy qu’on lui recommande. Celle-ci lui conseille alors d’écrire pour livrer toutes ses pensées, ses ressentis… Il plonge alors dans une spirale infernale faite de lecture à outrance et de nuits passées à écrire.

En parallèle, il est prêt à tout pour retrouver l’assassin de sa femme, surtout qu’il n’est pas à son premier essai. S’en suit alors une étrange quête faite de messages, de perte de perception entre la réalité et l’irréel. Jusqu’à, enfin, trouver le responsable des meurtres.

J’avoue que je m’y attendais plus ou moins, au vu des quelques éléments, si on lit bien, que l’auteur laisse au fil de l’écriture. Je n’ai donc pas été étonnée de la fin. Fin qui m’an quand même laissée sur ma faim, car pour moi elle est vite bouclée. J’aurai aimé plus de détails, même pour un fin ouverte. J’ai pas réussi à m’imaginer qu’elle pourrait-elle être.

J’ai tout de même apprécié ma lecture. Il nous fait vraiment réfléchir à comment peuvent bien naitre les best-sellers, d’où viennent les idées des polars/thrillers. Un vrai questionnement et de bonnes indications dans le livre.

Karine

Quelques extraits, pour mettre en bouche.

“D’abord, il y avait le vide, ce trou béant au fond de son ventre qui le clouait au lit et qui semblait s’élargir à chaque inspiration, alors que toutes les plus petites raisons de se lever y chutaient. N’importe quelle motivation devenait obsolète ; seules les pensées de Julia subsistaient, épaisses et étouffantes, comme un lourd parfum spiritueux, trop capiteux, trop enivrant, trop chargé de vapeur et d’essence mystique pour l’esprit embrumé et souffrant de Fabien.”

“La gorge en feu et les yeux embués de larmes, Fabien resta sans voix face aux mots de sa femme. La rejoindre chez les morts ? Devait-il mourir alors ? Devait-il se suicider ? Était-ce ça la solution ? Était-ce cela qu’elle voulait lui dire : meurs ! Osait-elle donc lui demander de tout quitter pour la retrouver ? Devait-il accepter un tel sacrifice ? L’aurait-elle fait, elle ? Et lui, lui aurait-il demandé une telle chose s’il avait disparu à sa place ? Aurait-il été si égoïste, si désinvolte, si effronté ? Si suffisant que sa mort aurait exigé qu’on le suive dans la tombe ?”