À travers sa maîtrise de la symbolique, Benjamin Lacombe transfigure l'atmosphère passionnée de Carmen.
Carmen est une nouvelle de Prosper Mérimée écrite en 1845, dont a été tiré l'opéra homonyme, musique de Georges Bizet, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy (1875).
Arrêtée à la suite d'une querelle, Carmen, bohémienne au tempérament de feu, séduit le brigadier Don José, et lui promet son amour s'il favorise son évasion...
Benjamin Lacombe s'est attaché à mettre à l'honneur l'aura de cette femme fatale à travers ses particularités physiques, avec l'envie de la rendre surnaturelle, envoûtante, quasi satanique. Il a utilisé des huiles et des gouaches pour les images en couleurs et de l'encre de chine pour les cabochons.
Un beau livre qui sublime l'amour tragique et la jalousie amoureuse.