De Jennifer Castle
Sorti le 7 novembre 2018
Chez Casterman
360 pages
16€
Entre Noël et le jour de l’An. Une jeune fille est renversée sous les yeux de Kendall et Max. Choqués, ils se réfugient dans un café, se sentant coupables de n’être pas intervenus. Là, la serveuse leur lance un défi : elle leur demande de faire sept bonnes actions désintéressées d’ici le 31 à minuit au lieu de se plaindre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent chaque jour à parcourir la ville de New York où ils tentent d’aider sept inconnu-e-s…parfois adorables, d’autres fois à peine aimables. Mais ils tiennent bon et apprennent eux aussi à se connaître.
Je ne connaissais pas du tout l’auteure d’Ensemble à minuit, et je suis toujours excitée à l’idée de découvrir de nouvelles auteures – surtout quand le résumé du roman est aussi alléchant que celui-ci ! Je n’attendais pas grand-chose de ma lecture, si ce n’est de passer un bon moment.
Dès le début, j’ai compris que j’allais aimer ma lecture. Ça arrive de temps en temps, on lit les premières pages et on sait, d’instinct, que c’est le genre de lectures dont on a besoin en ce moment. La plume de Jennifer Castle m’a immédiatement interpellée. J’ai eu l’impression d’être sur un nuage, ni plus ni moins. Rien – ou presque – de mal ne pouvait arriver, ou même si c’était le cas, la plume de l’auteure est tellement légère et douce que je savais d’avance que je ne serais pas déçue.
Plus que tout, c’est le message, ou plutôt les messages transmis dans Ensemble à minuit qui m’ont convaincue. Kendall et Max ont pour défi d’accomplir 7 bonnes actions, désintéressées avant la nouvelle idée. Si l’idée est très bonne, la seule chose qui m’a dérangée dans le roman, c’est que j’ai eu un peu de mal à croire au réalisme de la façon dont tout se met en place. On s’y fait, mais sur le coup, je me suis rapidement dit que je savais que ça ne pourrait pas arriver dans la vraie vie.
La partie très intéressante du roman, c’est que chaque personne « aidée » par Kendall et Max dans le cadre de leurs bonnes actions a droit à un chapitre de son point de vue. J’ai beaucoup aimé l’idée, qui nous montre bien qu’on ne sait jamais ce qu’il se passe dans la vie des gens que l’on croise, que la moindre petite chose peut réellement avoir une incidence positive – ou négative – dans la vie d’autrui.
En bref, Ensemble à minuit est ce que j’appelle une « lecture doudou ». C’est le roman parfait à lire sous un plaid, un chocolat chaud à la main, dès qu’on a un petit coup de blues.
☆☆☆☆
Peut-être qu’au fond, une falaise n’est pas très différente d’un coin de rue. Parfois il faut faire un pas, et parfois il faut sauter. Dans un cas comme dans l’autre, ce qui compte vraiment, c’est de ne pas rester immobile.