Crossing the line, de Simone Elkeles

Crossing the line, de Simone Elkeles

De Simone Elkeles

Sorti le 17 janvier 2019

Chez De la Martinière Jeunesse

400 pages

16€

Crossing the line, de Simone Elkeles

Pour échapper à une famille chaotique, Ryan Hess, 18 ans, quitte le Texas pour le Mexique.
Son plan ? Se consacrer à son unique passion, la boxe.

Fille d’un des avocats les plus influents du Mexique, Dalila Sandoval est lycéenne. Elle travaille sans relâche et se prépare à une brillante carrière de médecin.

Crossing the line, de Simone Elkeles

Si vous suivez ce blog depuis un moment, vous devez savoir que Simone Elkeles est une de mes auteures fétiches, celle dont j’achète les romans sans même lire le résumé puisque je sais par avance que je serai bluffée ! Plus j’avance dans sa bibliographie et plus ses romans deviennent « adultes ». Si Paradise et sa suite, Retour à Paradise, s’adressent vraiment aux adolescents, la saga Irrésistible alchimie est déjà un cran au-dessus. Attirance & confusion et Attirance & indécision sont encore au dessus, et, il n’y a pas de doute là-dessus, Crossing the line est bien plus dur et adulte que tous ces autres romans ! 

Si tous les romans de Simone Elkeles prônent l’interculturalité et le choc de ces cultures, justement, tous ses romans jusqu’ici se déroulaient exclusivement aux Etats-Unis. Souvent à Chicago, d’ailleurs, ou dans l’état de l’illinois de manière générale. Dans Crossing the line, effectivement, une petite partie de l’intrigue se déroule aux Etats-Unis, mais la majeure partie du roman a lieu directement au Mexique, là où habite Dalila. J’ai beaucoup aimé ce changement de décor et c’est ce qui a permis à l’auteure d’aller plus loin et d’installer encore plus cette impression de danger. 

Simone Elkeles maîtrise les retournements de situation à la perfection et j’ai eu beaucoup de mal à voir venir la plupart des indices avant qu’ils ne soient devant nos yeux. J’ai adoré la façon dont l’auteure nous fait croire absolument tout ce qu’elle veut puis nous montre pourquoi c’était impossible. Elle joue avec nous exactement comme avec ses personnages, ne nous donne pas plus d’indices qu’à eux. Même si la narration est celle habituelle du genre (un chapitre chacun leur tour, permettant d’avoir l’intégralite de l’intrigue), on n’a jamais toutes les cartes en main. D’ailleurs, il me semble que la première fois que j’ai vu ce type de narration, c’était dans un roman de Simone Elkeles, et que ça ne s’est étendu aux autres romances que bien plus tard.

Le seul petit point négatif (microscopique face aux points positifs), c’est que j’ai eu un peu de mal à m’attacher au personnage de Dalila. Il m’ a fallu beaucoup de temps pour réussir à la comprendre complètement.  Une fois que c’était fait, par contre, j’ai pu apprécier ma lecture à 100%. En revanche, le personnage de Ryan m’a immédiatement beaucoup plu et sa dualité était beaucoup plus facile à saisir que celle de Dalila.

En bref, j’ai encore une fois passé un moment incroyable avec ce nouveau roman de Simone Elkeles. Il est beaucoup plus dur que tous ses autres romans, plus adulte aussi, et si j’étais vous, je me préparerai mentalement à une sacrée fin ! Du grand Simone Elkeles !