D'un côté, Charlie, une jeune et brillante chercheuse en psychologie. De l'autre, quatre hommes qui vivent intensément chaque seconde. Lorsque leurs routes se croisent, la vie de Charlie bascule.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Dans quoi souhaitent-ils l’embarquer ?
Obligée de disputer une partie dont elle ignore les règles, Charlie compte se battre avec ses armes. Force mentale ou force physique. Vérité ou manipulation. Amour ou syndrome de Stockholm.
Qui va emporter la dernière manche ?
On suit principalement le point de vue de deux personnages, celui de Charlie et celui de Yoann.Commençons par Charlie. Elle est psychologue mais, étant très ambitieuse, ne compte pas s'arrêter là. Elle n'a absolument rien des clichés de psy : elle a 25 ans mais parait bien plus jeune que son âge physiquement, son style vestimentaire aidant. Elle ne vit que pour la psychologie et... le sexe. Elle n'a aucune envie de se caser, tout ce qui l'intéresse, c'est réussir professionnellement et assouvir ses envies avec qui elle l'entend, quand ça lui chante. Jusque-là, j'adorais ce personnage. Elle a un fort caractère et est très indépendante. Mais lorsqu'elle se fait enlever par Yoann et ses acolytes, je l'ai trouvée de moins en moins intéressante... même si elle garde son fort caractère ! Ce sont plutôt les enchaînements d'événements qui ont fait que j'ai eu de plus en plus de mal avec elle.En ce qui concerne Yoann, que dire ? Déjà, tous les membres du groupe, les quatre hommes qui ont enlevé Charlie, sont très loin d'être repoussants ! J'ai trouvé qu'on tombait rapidement dans le cliché : quatre hommes beaux, virils, tout en muscles et avec un cerveau en plus, tous d'origines différentes. En fait, quand ils ont enlevé Charlie, ça m'a juste donné l'impression qu'elle avait quatre hommes à ses pieds plutôt qu'une réelle séquestration parce que, évidemment, Charlie ne laisse absolument personne indifférent, une déesse... Aucune violence tolérée sur les otages au sein du groupe, Charlie a même le droit de "sortir" avec eux et de se pavaner comme elle l'entend hors de sa chambre... Franchement, très rapidement, je n'ai pas été convaincue par le syndrome de Stockholm et, plus j'avançais, moins j'en voyais le rapport, ce qui a fait déchanter ma curiosité initiale... Je ne sais pas. Comment une nymphomane peut être écœurée/apeurée/traumatisée/déçue (que sais-je) par quatre beaux mâles prêts à presque tout pour elle, y compris coucher sans violence ? Peut être que ça change dans la seconde moitié du roman, alors je ne m'avancerai pas trop mais pendant presque trois cent pages, c'est ce que j'ai ressenti.
Comme c'est une Dark Romance, j'ai dû effectivement louper ce qui s'y rapporte et je me dis que c'est forcément dans la seconde partie qui m'est totalement inconnue mais je n'ai pas réussi à aller jusque-là. Je ne comprends pas où les auteures ont voulu nous emmener. Charlie se pose de temps à autre la question, à savoir, est-ce qu'elle est atteinte du syndrome. Parce que, pour elle, ce n'est pas normal qu'elle ce soit attachée à un homme, qu'elle le veuille réellement. Alors peut-être qu'on a des vraies réponses à la fin, peut être que ce titre a été choisi pour nous mettre le doute, à nous aussi, et qu'on sait réellement tout seulement arrivé à la fin. Dans ce cas-là, j'aurai loupé quelque chose. Mais je ne ressens pas le besoin d'avoir le fin mot de cette histoire.
Toutefois, en y repensant, je dois quand même reconnaître que la violence psychologique est présente sur Charlie, avec ce lien particulier qu'elle a avec Yoann. Il brasse régulièrement le chaud et le froid avec elle.Un point qui m'a fortement gênée toutefois : le langage. C'est très vulgaire. Ça colle plutôt pas mal avec les personnages mais c'est lassant à la longue. Une Dark Romance n'excuse pas tout. Je ne suis pas contre la vulgarité mais quand il y en a trop, ça devient gratuit, injustifié et moins plaisant à lire.
Je suis donc totalement passée à côté de cette romance qui me faisait pourtant très envie. Je n'ai pas compris les réactions de Charlie, surtout quand de véritables choix s'imposaient à elle. Je n'ai pas compris où cette romance voulait aller. Et je n'ai pas compris ce qu'il y avait de si intéressant à tout tourner autour du sexe, constamment.