Betty
Arnaldur Indridason
Traduit de l’islandais par Patrick Guelpa
Métailié
2003
205 pages
Je n’avais pas encore lu de roman d’Arnaldur Indridason, ce n’est pas faute d’avoir vu son nom sur les blogs, il y a de grands fans, mais comme je ne suis pas attirée par les policiers, je m’étais tenue à l’écart, sagement. Et puis on m’a offert celui-ci en me précisant bien qu’il ne faisait pas partie de la série des aventures du commissaire Erlendur Sveinsson, et qu’il valait le détour.
Un assassinat, un narrateur arrêté, tout l’accuse, il faut dire qu’il a été le jouet d’une machination implacable. J’ai lu ce roman presque d’une traite, avide de connaître le fin mot de l’histoire. J’ai, comme tout le monde, été surprise au milieu du livre, même si j’avais tiqué quelques pages auparavant sur un accord grammatical (en me disant que décidément on ne trouve plus de livre sans faute d’orthographe !). Le personnage de Betty est un vrai personnage romanesque, un être toxique à souhait, la sensualité dangereuse, une femme fatale comme on ne souhaite pas en rencontrer.
Je ne sais pas si je garderais longtemps en mémoire ce petit roman, mais il a eu le mérite de me faire passer un moment agréable.
Mais que pensent les lecteurs réguliers de l’auteur de ce one-shot ?