INACCESSIBLES, Livre tome 3

Par Lapetiteetagere @lapetiteetagere

 Si vous n’avez pas lu le livre précédent (chronique du tome 1 ici et le tome 2 ici), ne lisez pas ceci il y a quelques spoilers. ╝

Au bord du précipice…
Avery a quitté New York depuis plusieurs mois, tournant le dos à un amour impossible. Mais s’enfuir n’était peut-être pas la meilleure solution, car tôt ou tard elle devra faire face à l’objet de sa peur.
Leda est devenue une autre personne depuis la mort de sa demi-sœur, dont elle est la principale responsable. Rongée par le poids de ses secrets, elle cherche à éviter tout contact avec le monde extérieur, au plus grand regret de Watt…
La vie de Calliope menace de se transformer en un véritable enfer, mais la belle jeune femme a plus d’un tour dans son sac pour faire basculer la situation en sa faveur.
Rylin pourrait retrouver la sûreté des bras de son grand amour, mais d’autres horizons l’attirent, et elle n’a pas envie de leur dire non, quitte à devoir mener deux vies de front.
Dans la Tour, aucun d’entre eux n’est à l’abri. Tous sont surveillés par une personne dont le seul but est la vengeance.

EN PARTENARIAT avec les Editions Michel Lafon ()

● Titre : Inaccessibles
● Numéro : Tome 3 : Démesure
● Auteur : Katharine McGee
● Genre : Dystopie
● Nombre de pages : 411 pages
● Edition : Michel Lafon
● Prix broché : 17€95



BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR, Katharine McGee
Katharine McGee a étudié la littérature anglaise et la littérature française à l’Université de Princeton et est titulaire d’un MFA à l’Université Stanford.
Inaccessibles, tome 1 : La tour aux mille étages (The Thousandth Floor, 2016) est son premier roman.
Elle s’est inspirée d’un projet de tour en Chine où tout serait réuni pour les activités des habitants (salles de sport, jardins, bureaux, boutiques…).



◆ MON AVIS ◆

Un dernier tome de trilogie, un point final à une histoire qui m’a intriguée du début à la fin, autant vous dire que j’avais hâte de poursuivre avec ce dernier tome et espérer avoir les réponses à mes questions. Un grand merci à l’attachée de presse pour m’avoir envoyé chaque tome dès leur sortie ! Avec une aussi belle couverture dorée, même si la première reste un petit coup de coeur, j’ai plongé rapidement dans l’aventure.

Et pour cette dernière aventure avant de clore cette trilogie, on retrouve nos protagonistes principaux, à savoir Avery, la jeune fille du plus haut étage de la Tour, Calliope, notre vagabonde qui traverse le monde avec sa mère en changeant d’identité, Rylin, dont l’esprit valse entre deux horizons Cord et Hiral, Leda, qui doit s’accrocher à ce qu’elle peut après le décès d’Eris, sa demi-soeur révélée, et Mariel petite-amie de cette dernière, et enfin Watt, qui se rend compte que son génie repose beaucoup trop sur Nadia, l’ordinateur implanté dans sa tête. Et ils devront faire face à de nouvelles décisions et doutes dans le seul but d’enterrer le passé, et leurs secrets.

Quel plaisir ce fut d’avoir enfin la suite et fin de cette intrigue qui, sans avoir été un coup de coeur, m’avait toujours rendue curieuse. Lorsque j’ai plongé dans les premières pages, je vais être honnête je me souvenais que de très loin des événements des deux précédents tomes, et dans les quelques premiers chapitres je me sentais un peu perdue. Mais progressivement, l’auteure nous remet le contexte de chaque personnage et j’ai enfin pu plonger dans les pages. A partir de ce moment-là, à chaque fois que j’ai posé les yeux sur le livre, les pages se tournaient toutes seules.

L’intrigue se poursuit donc, hantée par les souvenirs du passé. Chacun doit garder ses secrets et y faire attention, ce qui lie toutes les narrations ensemble puisque les personnages sont tous concernés de près ou de loin, et ne souhaitent pas que tout le monde sache ce qu’ils ont fait. C’est donc un chemin mené d’embûches, car leurs secrets ne semblent pas vouloir rester enfouis à jamais, et ces fardeaux donnent du suspens et du rythme à l’histoire.

Au fil des pages, j’ai appris à apprécier bien plus certains personnages, comme Avery qui commence à craquer de cette vie superficielle qu’on lui donne et qui revient dans la Tour, ou encore Leda qui se retrouve avec beaucoup de poids sur les épaules. Là où j’étais assez perplexe au début quant aux différents points de vue, au final dans ce tome-ci j’ai apprécié avoir une vue globale sur la vie des personnages, surtout maintenant qu’on les connaît bien et que l’intrigue est sur le point de prendre un dernier tournant.

Ainsi, le roman se poursuit tout comme ses deux précédents frères, avec des nouvelles découvertes qui viennent bouleverser l’équilibre déjà précaire que les personnages ont tenté d’instaurer à la suite des événements de la mort d’Eris. Et ces mensonges et secrets enterrés pourraient peut-être bien ressurgir et menacer les vies.

Et du début à la fin, on est bercé par la plume juste et fluide de Katharine McGee, avec décors qu’on visualise parfaitement, et qui nous plonge en douceur dans ce dernier tome. Quant à la fin du livre, j’avoue que je ne m’y attendais pas et cela m’a un peu laissée sur la faim, je dois l’avouer.

En bref, un dernier tome plein de couleurs, avec une fin d’intrigue captivante et des personnages familiers qui ont contribué jusqu’à la fin à rendre cette trilogie attachante avec un cocktail parfait pour une dystopie.

◆ Note : ★★★★☆ ◆



EXTRAITS

« Les histoires sont la seule véritable magie qui existe. Une histoire peut combler le fossé infranchissable entre les individus, nous sortir de notre propre vie et nous projeter dans celle de quelqu’un d’autre ne serait-ce que l’espace d’un instant. Notre soif d’histoires, c’est ce qui nous rend humains. »

◆ ◇ ◆ ◇ ◆ ◇ ◆ ◇ ◆ ◇ ◆ ◇ ◆ ◇ ◆

« Rylin en avait assez que les garçons dans sa vie prennent des décisions sans même la consulter. Ils l’embrassaient quand elle ne demandait rien, ne l’embrassaient pas quand elle en mourait d’envie, la draguaient puis la larguaient, la forçaient à voler et à vendre de la drogue, puis à les pardonner, la tiraillaient dans tous les sens jusqu’à ce qu’elle soit sur le point de se déchirer. Quand pourrait-elle prendre ses propres décisions, pour une foi ? Quand aurait-elle enfin son mot à dire, bordel ? »

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