Corps impatients, tome 3 : Ames indociles, d’Emma Green

Corps impatients, tome 3 : Ames indociles, d’Emma Green

De Emma Green

Paru le 19 octobre 2017

Chez Editions Addictives

513 pages

14,90€

Corps impatients, tome 3 : Ames indociles, d’Emma Green

Père célibataire, son cœur n’est pas à prendre.
Elle ne va pas lui laisser le choix.
Styliste perchée et âme écorchée, Calliopé décide de prendre sa vie en main et d’affronter son passé : à 22 ans, la brune révoltée retrouve Willow, l’enfant qu’on l’a forcée à abandonner des années plus tôt.
Seul obstacle à leurs retrouvailles : le père adoptif de la petite fille, Lennon Hathaway, bien trop beau pour être vrai, trop riche pour être honnête, trop solitaire pour lui faire une place dans sa vie et trop méfiant pour croire en elle.
Et pourtant, dans ses yeux verts, elle jurerait avoir vu une lueur d’humanité. Peut-être même autre chose, un sentiment qu’elle n’espérait plus.

Corps impatients, tome 3 : Ames indociles, d’Emma Green

Âmes indociles était dans ma PAL depuis maintenant 1 an. Même si j’avais vraiment envie de découvrir la plume d’Emma Green, j’ai fait passer énormément de lectures d’abord. Mais j’ai décidé de faire du tri dans ma PAL et j’ai commencé avec celui-ci.

Pour certains romans, on sait dès le début, dès les premiers chapitres, qu’on va aimer. C’est comme ça, l’intrigue est palpitante dès le début, les personnages ont du potentiel, l’écriture est poignante… et heureusement, tout ça a continué de chapitre en chapitre, jusqu’à la fin de ces 513 pages.

Callie a de nombreuses blessures, toutes conséquences de son enfance torturée auprès d’un père violent qui l’a, entre autres, forcée à abandonner son enfant à 16 ans et à garder le secret auprès de toute sa famille. Aujourd’hui, son père est dans le coma et elle peut enfin retrouver celle à qui elle pense chaque jour ces cinq dernières années. Elle quitte tout pour s’installer dans un petit village, dans l’espoir de faire partie de sa vie. J’ai trouvé Callie très touchante et il est difficile de ne pas s’attacher à elle. Même si, par moments, ses réactions sont un petit peu trop pressées et qu’elle ne prend pas toujorus le temps de se poser avant de réfléchir à chaud, elle est tellement joyeuse et entraînante qu’il est impossible de lui en vouloir. 

Lennon Hattaway est le père adoptif de Willow, la fille de Callie. C’est lui qui l’a élevée et il est prêt à tout pour la protéger. Son côté protecteur m’a tout de suite plu et même s’il est souvent décrit comme un personnage « froid », à mes yeux c’est le contraire. Il ne faut pas trente secondes pour comprendre son attachement à Willow.

La romance n’est pas l’élément central ici, et je ne l’en ai que plus aimé ! Ames indociles est une histoire de famille avant tout. Celle que vont former Callie, Willow et Lennon mais aussi celle de Callie, celle contre laquelle elle se bat, celle qu’elle aime de tout son coeur. Les personnages principaux ont une importance toute particulière et apportent énormément au roman : Dante, le frère de Callie et Tutu, sa copine, mais aussi Gus, meilleur ami de Callie, et surtout, un personnage secondaire bien sous-estimé, Tempérence, la nounou de Willow. 

La plume d’Emma Green est simplement incroyable, il n’y a pas d’autres mots. J’ai été transportée, bouleversée et il est impossible de rester de marbre, seulement grâce à l’écriture. 

Le seul petit point négatif que je pourrais trouver à Âmes indociles, c’est que la dernière partie du roman est un petit peu trop longuette. Le happy end se profile déjà et pourtant on continue, et ces quelques longueurs pendant les 50 dernières pages m’ont embêtée, surtout que c’était ma dernière impression du roman. C’est ce qui m’a fait passer à côté du coup de coeur, mais ça n’a pas gâché la lecture pour autant, loin de là.

Ayant enfin lu un de leurs romans, je peux maintenant comprendre l’engouement autour de ces deux auteures qui constituent Emma Green. 

extrait

La petite voix rebelle de Willow me parvient à l´instant où je passe le portail resté ouvert. Mon appareil photo sur l’épaule et mes fringues sous le bras, j’avance jusqu’à la porte d´entrée en écoutant tout ce chahut. Apparemment, ma fille n’a pas envie de terminer ses devoirs. Et encore moins de parler gentiment à… Remontrance.

– Willow, viens ici ! Ton père va rentrer et…

– Et je m’en fiche ! De toute façon, personne ne me dit ce que je dois faire !

– Quand on a cinq ans, on obéit aux adultes ! rétorque Persévérance.

– Dommage, j’ai 5 ans et demi !