288 pages
Passer une année en lectrice Charleston, m’a rendu fidèle. Connaissant Angela Behelle de nom, j’étais curieuse d’enfin découvrir cette autrice française.
Je remercie les éditions Diva romance pour l’envoi de ce service presse.
Abigaëlle a vingt-six ans, une magnifique chevelure rousse, un passionnant métier de scénariste et… une cicatrice. Une fine ligne blanche le long de sa joue droite. Un souvenir de l’accident de voiture qui a transformé sa vie à jamais. Comment être une jeune femme à part entière, vive, enjouée, amoureuse, quand on porte sa souffrance sur son visage ?
La beauté, c’est le quotidien d’Erwan. Ses journées consistent à photographier les plus belles femmes de Paris, et souvent du monde, pour les plus prestigieux magazines.
Pourtant, cette jeune femme, assise seule sur son banc, le fascine. Est-ce la façon dont elle est plongée dans son travail ? Cette chevelure flamboyante qui dissimule toute une partie de son visage, comme pour accentuer son mystère ? Ou la vitesse à laquelle elle détourne les yeux quand elle surprend son regard sur elle ?
Bien vite, elle l’obsède. Il doit la rencontrer et percer le secret de la fille du square…
Paris est une merveilleuse ville où les gens d’horizon divers se rencontrent.
Abigaëlle est une jeune scénariste à succès. Marquée physiquement et émotionnellement depuis un grave accident, elle fuit le regard des autres en se cachant derrière son béret.
Erwan est un photographe expérimenté qui a roulé sa bosse et son objectif de Paris à New York.La rencontre entre ces deux Bretons produit des étincelles même lorsque le temps est à la pluie.
Angela Behelle nous livre une belle histoire d’amour tout en sensibilité. « La fille du square » est une réécriture moderne du mythe de la Belle et la Bête.
Abigaëlle est une héroïne très intéressante qui m’a touché. La cicatrice qui barre son visage n’est que le témoignage physique d’une blessure émotionnelle bien plus importante. Cette cicatrice concentre tous les regards. Elle la rend impropre à l’amour. Peu importe le type d’amour. L’image qu’Abigaëlle porte sur sa personne est tellement négative qu’elle ne peut accepter sans le remettre en cause l’amour de son père comme de l’amour d’Erwan.
Sans le regard de photographe de Erwan, jamais Abigaëlle ne pourrait s’épanouir.
Il me semble que tout le monde peut se reconnaître dans cette description. Nous avons toutes nos fragilités, et le manque de confiance en notre personne mine chaque jour nos relations avec le monde.
Erwan, en tant que photographe, est habitué à la beauté. Pourtant son métier le confronte à une beauté irréelle, sans cesse retouchée. Alors qu’il pourrait être blasé par ces illusions, Erwan conserve un regard acéré et lorsque son objectif n’est pas contraint par un travail imposé, Erwan sait déceler la beauté originale et singulière.
Ces deux héros sont complémentaires. Ils jouent chacun un rôle important dans la vie de l’autre.
C’est la première fois que je lis un roman de l’autrice Angela Behelle, mais certainement pas le dernier. Cette belle romance, à lire idéalement en période de fêtes, m’a fait passer un excellent moment. Avec sa plume légère, l’autrice s’exprime sur des sujets sérieux comme l’acceptation, la confiance en soi et la famille qui parleront à beaucoup d’entre nous.
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