Bad Man, Dathan Auerbach

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Bad Man

Publié chez Penguin, Ban Man est le second roman de l’auteur après Penpal sorti en 2012. Édité dans nos vertes contrées françaises chez Belfond dans la collection noire, le roman traduit par Natalie Peronny est annoncé comme un thriller psychologique vous retournant les tripes comme seul Stephen King sait le faire jusqu’alors. Loupiote qui tremblote, hurlement au détour d’un rayon et enlèvement d’enfant sont de rigueur dans le roman.

Chaque individu connaît dans sa vie un jour précis où la confiance devient question de choix, et où il apprend à ses dépens que les gens mentent pour des raisons qui leur appartiennent.

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Thriller psychologique

Bad Man est un thriller psychologique racontant l’histoire de Ben, un adolescent travaillant de nuit dans un supermarché en tant que magasinier. Alors qu’il n’était qu’un jeune adolescent, Ben a vu disparaître son frère Éric. Cinq ans plus tard, l’adolescent poursuit les recherches.

Promis comme un roman plein de frissons dans la veine d’un Stephen King, Bad Man n’a tout simplement pas été une réussite. Loin des frissons attendus, bien qu’assez innovant par son contexte, je l’ai trouvé incohérent. Je n’ai tout simplement pas compris où voulait en venir l’auteur. Pourtant, le roman démarré bien avec un style accentuant l’atmosphère pesante et de nombreux passages avec des mots hachés permettait vraiment de créer un climat d’angoisse. Mais très vite, l’ennui s’est installé pour ne partir qu’à la toute fin.

J’ai voulu aimer ce roman, vraiment, car il était original, ne serait-ce que par le contexte de l’action. Un supermarché quoi ! Stephen King avait géré avec un lieu pareil dans The Mist en le rendant anxiogène, car c’était le seul lieu pouvant protéger ses occupants, mais ici Dathan Auerbach se casse les dents en n’arrivant jamais à faire décoller le frisson et l’ambiance. J’ai même trouvé certaines situations et réactions des personnages comiques… C’est dire. Je suis resté de marbre sans réussir à m’intéresser aux personnages, et même certains destins funestes on juste réussi à me tirer un : oh mince. Dommage.

Je ne m’étendrai pas dessus plus que nécessaire, je pense que le message est clair. Je n’ai juste pas aimé. Trop incohérent et une fin tellement improbable qu’elle fut la cerise sur le gâteau de l’absurde.

Pour autant, merci à Babelio qui m’a permis de le lire dans le cadre de la masse critique privilège et à Belfond pour le travail d’édition superbe. Mince, l’objet est quand même vraiment canon !


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Édition Belfond (collection Noir)

448 pages


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