Mémoires de Marie-Antoinette, tome 2 : La Révolution

Mémoires Marie-Antoinette, tome Révolution

Mémoires de Marie-Antoinette, tome 2 : La Révolution

Éditions Glénat, 2018 (134 pages)

Ma note : 16/20

Marie-Antoinette est un personnage de l’Histoire qui m’a toujours fascinée. Petite, j’avais même une boîte faisant figurer l’un de ses portraits peints par Vigée Lebrun (j’y rangeais mes familles d’animaux Sylvanian que j’adorais, alors j’y tenais beaucoup) et je questionnais souvent mes parents pour savoir qui était cette dame ! (je ne sais pourquoi, c’est un souvenir qui me reste en tête).

L’année dernière, j’avais beaucoup apprécié le premier tome de ce diptyque consacré à la Reine de France la plus critiquée de l’Histoire. Il me tardait de découvrir le second tome, c’est maintenant chose faite. Sans grande surprise, j’ai à nouveau beaucoup apprécié le travail de Noël Simsolo (pour le scénario) et d’Isa Python (pour le dessin).

La bande-dessinée débute en septembre 1792. Louis XVI et Marie-Antoinette sont emprisonnés, lorsque l’on brandit sous leurs fenêtres la tête de la princesse de Lamballe au bout d’une pique ! Nous replongeons alors dans les souvenirs lointains de la Reine (future veuve Capet), alors même que la révolte commence à gronder hors du château. Organisée par chapitres, cette bande-dessinée explore tour à tour la fameuse affaire du collier, les supposés travers de Marie-Antoinette (surnommée Madame Déficit), la fin des privilèges ou encore la fin du règne. Les toutes dernières planches sont bien évidemment consacrées aux derniers jours de l’ancienne Reine.

Je pense avoir retrouvé ce que j’avais aimé dans le premier tome : des portraits soignés au niveau du dessin (réalisés au plus près des représentations que nous connaissons aujourd’hui), des décors convaincants ou encore un découpage par chapitres intéressant. De même, j’ai à nouveau adoré retrouver quelques personnages bien connus de cette époque : Axel de Fersen, Choderlos de Laclos ou encore Elisabeth Vigée Le Brun. Les grandes figures révolutionnaires sont bien évidemment représentées (Marat, ou encore Robespierre), et l’on comprend bien les diverses tentatives visant à fédérer, à abolir les privilèges, à tendre vers davantage d’égalité. Concernant la famille royale, j’étais restée sur l’essai raté de la fuite à Varennes (1791). On apprend finalement que jusqu’à son procès, Marie-Antoinette élaborera plusieurs projets de fuite alors même qu’elle est emprisonnée à la Conciergerie.

En bref, je ne peux que vous conseiller mille fois cette bande-dessinée (en deux tomes) consacrée au vécu de Marie-Antoinette. J’espère un jour avoir l’occasion de lire la biographie rédigée par Stefan Zweig, tant j’ai l’impression d’en apprendre toujours plus sur cette Reine de France, qui a certainement fait des erreurs mais qui nous est finalement présentée ici comme terriblement humaine, et donc parfois attachante.

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