Pour résumer:
Margaret est une jeune femme comme beaucoup d’autres. Et, comme tout le monde, elle râle. La météo, ses deux enfants, son travail, son mari, les malheurs du monde, sa vie. Tout y passe.
Mais à force de jérémiades, elle a attiré sur elle une terrible malédiction : elle est vouée à un avenir plein d’aigreur et de solitude.
Sa seule chance de se libérer du mauvais sort : cesser complètement de se plaindre pendant vingt-huit jours consécutifs. Et elle n’a que trois mois pour réussir !
Margaret arrivera-t-elle à remplacer ses paroles noires par des mots arc-en-ciel ? Quand elle accepte de relever le défi, la jeune femme ne se doute pas à quel point cette expérience va changer sa vie, et peut-être même changer le monde.
Ce que j’en pense:
C’est en lisant le résumé de ce roman feel good que je me suis laissée tenter par cette lecture. En effet, je suis une grosse râleuse et comme de nombreuses femmes de ma génération, je jongle entre la maison, les repas, les enfants, le boulot et tant d’autres choses… Alors forcément, dès fois, je pète les plombs et surtout, je râle, je râle, je râle!
Alors, j’avoue que jusqu’à ce que je lise ce roman, pour moi râler me permettait d’évacuer. Mais en suivant les aventures de Margaret, je me suis posée de nombreuses questions.
Margaret est au pied du mur, elle n’a pas d’autre choix que d’arrêter de pester contre tout le monde. Le défi est de taille, elle ne doit pas râler pendant 28 jours consécutifs. La jeune femme emporte le lecteur dans son sillage. Au fil des pages, on suit sa réflexion. Qu’est-ce que râler? Pourquoi est- ce qu’on râle? Est- ce que râler m’apporte quelque chose ou a une influence sur ma vie? Bref, le cerveau de Margaret tourne à plein régime et le mien aussi. Et soudain, elle s’y met, elle tâtonne, cherche des techniques et au fur et à mesure des jours, elle transforme les mots noirs en mots arc-en ciel.
C’est donc une véritable leçon de vie qui nous est donnée et cela donne envie de nous aussi passer le cap.
Je me suis énormément identifiée au personnage principal qu’est Margaret. J’ai vécu son challenge à 100% et sa détermination m’a épatée. Ce roman met donc du baume au cœur et donne envie de changer les choses.
Le tout est bien écrit et est très agréable à lire.
Bref:
J’arrête de râler!
Si je devais le noter:
Merci qui?
Un grand merci aux Éditions l’Alchimiste pour leur confiance!