Elle représente l'ennemi, elle est sa prisonnière et en sait bien trop sur Blackwing... Comment lui faire confiance, à elle qui a été entraînée pour le tuer ?
Megan Devos a fait le choix de nous plonger dans le cœur de cette guerre, un choix que je trouve risqué, le genre de choix qui passe ou qui casse. Mais le résultat est phénoménal, et j'ai franchement adoré. Le réalisme de ce qu'elle nous décrit, de ce monde dans lequel elle nous emmène, est hallucinant.
Hayden et Grace sont deux personnages que j'ai aimé rencontrer, j'ai aimé ce rapprochement entre eux alors que celui-ci ne devrait pas avoir lieu. Au-delà de ces deux personnages, il y a cet univers riche mais laissant une part de mystère, l'auteure laisse le lecteur se faire sa propre idée, elle ne donne pas trop de détails alors notre imagination fait le reste. Nous partageons le quotidien des personnage dans ce monde fracassé d'une manière parfois plus intime.
Si les autres tomes sont à la hauteur de celui-ci, je sens que je vais adoré les découvrir, surtout que la fin de celui-ci me laisse carrément sur ma faim ! Je sais que je ne vous dis pas grand chose finalement, mais si je vous dis que mon fils de 14 ans l'a lu lui aussi (avant moi d'ailleurs) et qu'il a adoré, qu'il m'a dit que lui aussi voulait découvrir la suite, il n'a jamais lu un livre aussi rapidement, en général il prend son temps, mais ici il l'a dévoré en un weekend, ce qui m'a étonnée, mais ravie également. Nous sommes donc au moins deux à vous conseiller de vous lancer à la découverte de ce premier opus, nous sommes également deux à attendre la suite de pied ferme !
Assise à côté de Hayden sur notre promontoire, le souffle coupé par les rafales de vent, je me perdis dans la contemplation du monde tel que je le connaissais, et dans la seule forme que je lui connaissais. Hayden avait les sourcils froncés. Ses pensées l'emportaient loin de moi. Je me doutais bien qu'il revivait certains souvenirs, ou plutôt certains cauchemars, mais qu'il refusait d'en parler. Je me sentis coupable d'avoir gâché notre bonne humeur en parlant du passé.Merci aux éditions JC Lattès pour cette lecture.
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