Prix : 8.69€ (Numérique), 17.72€ (Papier)
Edition : St. Martin's press/Wednesday Books
Date de sortie : 02/04/2019 (Numérique)
Service presse

A girl who can speak to gods must save her people without destroying herself.

A prince in danger must decide who to trust.

A boy with a monstrous secret waits in the wings.

Together, they must assassinate the king and stop the war.

In a centuries-long war where beauty and brutality meet, their three paths entwine in a shadowy world of spilled blood and mysterious saints, where a forbidden romance threatens to tip the scales between dark and light. Wicked Saints is the thrilling start to Emily A. Duncan's devastatingly Gothic Something Dark and Holy trilogy.

J'ai découvert ce roman par hasard, après avoir été contactée par la maison d'édition et franchement je regrette pas du tout d'avoir accepté. J'ai juste adoré ce roman, son univers et ses personnages !

A l'heure où la guerre qui oppose les tranavians aux kalyazis, trois personnages se démarquent dans cette histoire, Nadya, Serafin et Malachiasz. D'ailleurs ce sont les points de vue de Nadya et Serafin qui alternent mais Malachiasz a, je pense, également un rôle important à jouer. Ces trois personnages ont quelques détails en commun : ils sont puissants, n'ont pas choisi ce qu'ils sont et ont un ennemi commun ; le roi des travanians. Nadya est une cleric, la dernière selon les gens qui l'entourent. Elle entend les dieux et peut utiliser leur pouvoir quand elle leur fait une prière. Et pour conserver ce pouvoir, Nadya fait en sorte de surveiller chaque acte et parole de peur que les dieux l'abandonnent. Et la foi est ce qui compte le plus pour Nadya. Malachiasz est un mage de sang assez étrange et différent de ceux que Nadya a déjà vu. Nadya et Malachiasz vont s'associer malgré l'hostilité de Nadya envers les tranavians et c'est intéressant parce que Nadya est persuadée que son peuple est meilleur et vaut mieux que les travanians juste parce qu'ils ne croient pas en ses Dieux. C'est une forme de prison au final dont elle se libère page après page en côtoyant Malachiasz. Serafin est quant à lui le prince des tranavians, c'est un soldat sur le front qui redevient un prince menacé par des assassins dans son propre château.

C'est aussi intéressant de deviner le rôle que nos protagonistes vont jouer dans cette guerre car il faut mettre fin à la guerre mais à quel prix ?

Ce roman a une atmosphère assez sombre parce que qu'est-ce qu'il y a de plus sombre que des personnes prêtent à se saigner à mort pour jeter des sorts ou même de se battre à mort pour obtenir la main d'un prince ? J'adore ce genre d'atmosphère quand il est bien écrit et c'est le cas ici.

Ce livre se lit vraiment tout seul, j'ai dû faire une pause parce que je voulais vraiment en profiter mais je regrette maintenant de ne pas l'avoir lu d'une traite. Je suis carrément surprise que ce soit le premier roman d'Emily A. Duncan. Je la suis sur Twitter et je vous conseille de la suivre, elle est grave cool (et super fans de livres, mais ça c'est pas étonnant).

En conclusion, j'ai vraiment trop hâte de lire ce qu'Emily A. Duncan nous a prévu.