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Le mois dernier, mes lectures ont été passionnantes. J’attendais la suite de « Sugar Daddy » et de « Calder & Eden » avec impatience. Heureusement, je n’ai pas eu à patienter très longtemps.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Leur amour survivra-t-il maintenant qu’ils sont libres ? Calder et Eden ont réussi à échapper à la secte dans laquelle ils vivaient depuis des années. Mais à quel prix ?
Jusqu’alors ils avaient affronté les dangers de leur existence, ensemble, au cœur de leur communauté. Ils se retrouvent projetés dans un monde dont ils ne connaissent rien.
Calder est convaincu que l’amour de sa vie n’a pas survécu à la terrible inondation qui a englouti les membres de leur communauté. Il s’estime responsable de sa mort et lutte pour trouver un sens à sa vie. Eden pense aussi que Calder a disparu ce jour funeste et même si elle a trouvé de l’aide et de nouveaux amis, elle ne fait que survivre.
Le défi à relever est immense et difficile.
Mais une passion comme la leur ne peut pas s’éteindre.
Elle pourrait peut-être les guider l’un vers l’autre.
Pour espérer trouver le bonheur à deux, ils devront abattre de nombreux obstacles liés à leur passé mais aussi d’autres, plus nouveaux.
Mia Sheridan est une autrice que j’apprécie depuis plusieurs années notamment pour ses one-shot. J’étais un peu plus sceptique quant à ses duologies après ma déconvenue avec « Léo ». Toutefois, Mia Sheridan a toujours la capacité à me surprendre.
L’histoire reprend immédiatement après la fin de la première partie.La prophétie s’est enfin réalisée, et le déluge s’est abattu sur les habitants d’Acadie. Hector, dans sa folie, a conduit son peuple au suicide collectif. Seuls Calder et Eden s’en sortent indemnes. Ignorant que l’autre a survécu, ils sont séparés et doivent apprendre à affronter le monde réel seul.
Au fil des pages de ce diptyque, l’histoire de Calder et Eden va crescendo. Et si dans le premier tome, la naïveté des personnages et les quelques longueurs du récit ont finalement pesé lourd dans mon ressenti. Ces défauts ont été gommés dans cette seconde partie.
Eden et Calder ont vécu un bouleversement émotionnel si grave que s’ils n’avaient pas accordé autant d’importance à la vie, ils auraient baissé depuis longtemps les bras.
Eden arrive à Cincinnati complètement désorientée. Ignorante du monde qui l’entoure, elle va faire preuve d’une grande force pour s’intégrer et trouver un semblant de normalité. Après plusieurs nuits passées dehors, elle rencontre Felix qui va lui donner une deuxième chance. C’est une héroïne forte qui ne laisse pas son traumatisme être un frein aux liens qui se forment progressivement avec sa famille.
Calder, quant à lui, n’arrive pas à remonter la pente. Il se noie progressivement dans l’alcool avant d’être secoué par son ami de toujours, Xander. Son âme d’artiste se réveille et son art va constituer sa thérapie. Grâce à ses oeuvres, Eden va retrouver la trace de Calder.
Sortis de la secte Acadie, les personnages grandissent rapidement. Leur amour romantique et naïf évolue en sentiment profond et indéfectible.
Je regrette néanmoins que l’autrice n’ait pas laissé plus de place à Xander. C’est un personnage secondaire qui joue un rôle important dans la vie de nos héros et malheureusement, il est peu développé. Je suis persuadée qu’il a pourtant beaucoup de choses à nous raconter.
Le premier tome était original, car le lecteur était plongé dans le quotidien d’une secte. Le second tome est totalement addictif, car les personnages dévoilent leur émotion et leur fragilité sans restriction. Dans une subtile progression, le récit évolue du genre young-adult au genre new-adult.
La plume de Mia Sheridan est toujours aussi addictive. Cette autrice a un don pour faire monter les larmes aux yeux de ses lecteurs.
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