Pour résumer:
Par envie de se divertir, Irene Wagner, épouse d’un riche avocat, entretient une liaison avec un musicien, jusqu’au jour où, en sortant de chez son amant, elle est bousculée par une femme qui la reconnaît. Dès lors, Irene vit dans la peur. Victime d’un odieux chantage, elle paie des sommes de plus en plus folles, sans savoir comment expliquer ces dépenses inconsidérées à son mari, et perd tout ce qui fait son existence.
Ce que j’en pense:
Depuis que j’ai lu l’adaptation en BD du Joueur d’Echecs de Stefan Zweig, j’étais curieuse de découvrir un de ses romans. Et, heureux hasard, voilà que mon mari m’a offert La Peur pour mon anniversaire. C’est donc assez fébrile que je me suis lancée dans la lecture de ce court roman.
L’intrigue est simple, Irène est une femme respectable sauf que, elle trompe son mari… En sortant de chez son amant, elle tombe sur une femme qui la reconnaît et va la faire chanter. Irène en panique, va se retrouver piéger dans une spirale infernale.
J’adore l’époque où se déroule l’intrigue et le personnage de Irène fait partie de ces personnages féminins que j’adore. L’histoire est prenante, c’est un vrai thriller psychologique. J’ai palpité avec l’héroïne et je me suis totalement prise au jeu. Le comble dans tout cela, c’est que je n’ai strictement pas vu venir la fin qui m’a complètement cueillie.
Irène est typiquement un personnage féminin de la période romantique. J’ai adoré suivre son cheminement tout au long du roman. Il faut dire qu’émotionnellement, elle va vivre des hauts et des bas. Ajoutez à cela un peu de paranoïa et vous obtenez un personnage complexe comme je les aime.
Quant à l’écriture, c’est un délice. Les dialogues sont ciselés, les descriptions subtiles, c’est d’une délicatesse sublime dans les mots.
Bref:
Un vrai coup de cœur.
Si je devais le noter: