Marvel rising #1 : nouvelle série sans intérêt

Par Universcomics @Josemaniette
Parfois vous lisez un comic book avec des idées préconçues, et vous êtes démentis par l'histoire. En d'autres occasions, par contre, votre déception se matérialise, tel que vous le craigniez auparavant. Marvel Rising, c'est un peu cela. Je savais très bien que ça n'allait pas casser des briques, mais voir autant de vide, de stérilité, concentrés dans une vingtaine de pages, c'est assez effarant. Le pire, c'est que lorsque vous regardez tous les jeunes super-héros qui composent la couverture, vous êtes particulièrement déçus, car certains n'apparaissent même pas dans l'histoire (pour le moment). Ici, il s'agit de Kamala Khan (même si Carol Danvers fait de la fausse pub en cover) du Spider-Man version Miles Morales, de Inferno (jeune inhumain) et de Squirrel Girl (insupportable, je la déteste). Ensemble, ils vont vivre une aventure palpitante, puisqu'il s'agit d'aller visiter un campus universitaire, et de parler d'avenir, entre diplôme à passer et carrière de super-héros à mener.  Vous l'aurez compris, on s'en fiche complètement. Il n'y a absolument rien à se mettre sous la dent, si ce n'est du blabla inutile, autour d'un labo de science ou du pavillon de langues. Et puis tout d'un coup, ça s'anime, et voici qu'une espèce de tournoi entre voitures possédées, dont les conducteurs possèdent une lance, vient mettre le bazar dans la ville. Ça tombe comme un cheveu sur la soupe et c'est ridicule. Les dernières planches mettent en scène l'arrivée de Morgan le Fey, dans une version tout sauf intrigante, qui peine là aussi à éveiller notre intérêt.  Alors certes, il s'agit d'une parution qui est tournée vers le jeune public, mais Marvel a vraiment conscience de ce qu'est aujourd'hui ce jeune public? Même un gamin de 11-12 ans n'aurait pas envie de lire ça! Allez jeter un œil à ce qu'ils dévorent habituellement, vous verrez, à côté même Le Journal de Mickey a l'air rempli d'audace et d'innovation. Nilah Magruder écrit vraiment en mode pilotage automatique, et seul Roberto Di Salvo parvient à convaincre avec des dessins qui sont fort bien adaptés au target visé.  Ce numéro 1, c'était vraiment par "conscience professionnelle", il est clair que je m'arrêterai là!
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