Pour résumer:
Une journée de juin comme une autre en Provence. Blessé à la cheville, Patrick, un agriculteur de la région, asocial et vieillissant, ne souhaite qu’une chose : se remettre au plus vite pour retrouver la monotonie de sa vie, rythmée par un travail acharné.
Mais le monde bascule dans l’horreur lorsque les automobilistes, coincés dans un embouteillage non loin de chez lui, se transforment soudain en fous assoiffés de sang… de sang humain. S’il veut survivre, Patrick doit non seulement faire face à ces démons qui frappent à sa porte mais aussi à ceux, plus sournois, qui l’assaillent intérieurement.
Et si cette petite fille, qu’il prend sous son aile, parvenait à le ramener, lui, vieux loup solitaire, dans le monde des vivants ?
Ce que j’en pense:
Avec cette lecture, je sors clairement de ma zone de confort. Il faut avouer que la couverture donne le ton. Alors certes, il y a du soleil, ça sent bon ma chère Provence mais là, ça fait aussi sérieusement flipper!
Bref… Dans ce roman, j’ai découvert le personnage de Patrick, un paysan misanthrope qui se retrouve en pleine invasion de zombies. Alors que celui- ci est un monstre d’égoïsme, il sauve Emma, une petite fille dont la mère vient de se faire dévorer. S’en suit une fuite où les deux acolytes vont devoir essayer de survivre.
Le roman ne manque pas de rebondissements, mais je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire. Les zombies… ça m’angoisse… La course perpétuelle pour la survie, ça me donne des palpitations et des bouffées d’angoisse! Imaginez donc mon état durant ma lecture! Heureusement, j’ai survécu!
Outre la présence omniprésente des zombies et de la pourriture humaine, je n’ai pas accroché avec les personnages… Il faut dire que bien que connaissant une belle évolution de sa mentalité tout au long du roman, le personnage de Patrick m’a tout de suite mise hors de moi. J’ai vraiment eu du mal à le supporter.
Emma quant à elle, est le deuxième pan de ce duo. Certains penseront sûrement que cette petite fille qui vient de perdre sa maman est adorable et courageuse mais là aussi, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher avec le personnage.
Et pourtant, le style de l’auteur n’est pas désagréable. C’est même plutôt fluide et agréable à lire.
Malheureusement, l’ambiance apocalyptique générale et les personnages ne m’ont vraiment pas séduits. Peut être que ce roman est arrivé au mauvais moment dans ma vie? Peut être que je n’aurai pas dû sortir de ma zone de confort? Je ne sais pas. Mais en tout, cas, avec moi, la mayonnaise n’a pas pris.
Bref:
Je n’ai pas apprécié cette lecture.
Si je devais le noter:
Merci qui?
Merci à Babelio qui m’a envoyé ce roman dans le cadre de Masse Critique.