@tassadanslesmyriades
🌖HELLO☀️
Résumé du livre🍃: Darwin a laissé un Tour du monde d'un naturaliste. Sur ce modèle et sur celui, plus connu, du Phileas Fogg de Jules Verne, Jean-Marie Pelt raconte en quarante étapes le périple planétaire d'un spécialiste et défenseur de l'environnement. Partant de son village lorrain natal, il longe le Rhin, traverse les forêts d'Europe centrale, remonte vers la Russie, sillonne la Sibérie avec une étape obligée au bord du lac Baïkal, rejoint l'Alaska, descend sur Mexico, remonte l'Orénoque jusqu'à la forêt amazonienne, avant de gagner l'île de Pâques, le Bangladesh, les Maldives, le Kenya, les rives du Nil, le Liban, la Grèce, le Ténéré, pour finir sur la Côte d'Azur. Chaque station est l'occasion d'évoquer les ravages causés par l'homme à l'écosystème planétaire - pollution des fleuves, déforestation, pluies acides, érosion des sols, destruction de la couche d'ozone, réchauffement de l'atmosphère, mégapoles et grands travaux, accidents nucléaires, déchets toxiques, etc. - mais aussi parfois les initiatives prises pour le protéger ou le restaurer. Ce livre "vert" sur l'état de la planète, écrit dans le style alerte et imagé qui séduit tant le public de plus en plus large de Jean-Marie Pelt, "l'homme qui sait faire parler les plantes", est promis à devenir un classique de l'écologie moderne.
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COUP DE COEURJe suis tombée sous le charme de cet essai, journal du professeur de biologie Jean-Marie Pelt "Le tour du monde d'un écologiste". Et pourtant, les premières phrases sont un appel aux politiques/gouvernants, prenant l'allure d'un pamphlet, le titre d'ailleurs n'est pas sans parti pris. Je ne suis pas une écologiste. Je suis une écolo-rien mais j'essaye l'air de rien. Une fois embarquée dans cet ouvrage, les mots de l'auteur ne vous quitte plus. Même, ils vous hantent la nuit. Vous y pensez sans cesse.
Les nombreux ouvrages que j'ai pu lire sur l'impact du changement climatique, ou humain sur la Terre sont souvent des livres qui avaient un fondement philosophique, économique ou trop scientifique. Ici, le discours de l'auteur est autre, il est plus personnel, plus précis, plus compréhensible. L'auteur nous fait faire un tour du monde magistral, du Rhin en passant par les terres de la Sibérie, de l'Oural, du lac Baïkal, en s'arrêtant parfois en Amérique du Sud, parfois en Afrique, au milieu du désert du Sahara, en Afghanistan, au Pakistan, en Asie du Sud, dans les îles du Pacifique, sur la Côte d'Azur. Il parle de tous les problèmes que soulève l'écologie : la préservation de la nature, du bâti/du construit humain, la préservation d'un tout.
Difficile de se dire que ce livre a été écrit autour des années 1988-1990. Il semble s'inscrire parfaitement dans l'état actuel des choses. Nous rappelant tour à tour les grandes catastrophes de Tchernobyl, de l'industrie du bétail, du commerce africain de l'ivoire, des cornes de rhinocéros, des Maldives et de sa fragilité, de Venise et de la massification du tourisme, etc., oui on croirait être en 2018, déjà. ___ Si cet essai paraît rétrospectivement effacer tout espoir de reconstruction ou de changement global de développement économique et social, il est porté de façon merveilleusement "optimiste" et sensible par J.M. Pelt, qui n'oublie jamais de vous expliquer le pourquoi du comment, vous faisant découvrir çà et là des espaces géographiques et des espèces incroyables.
Les yeux grands ouverts, ce livre est devenu culte pour moi.