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En février, le premier tome de « Sugar Bowl » fut une énorme surprise. Au départ, je n’aurais pas misé un euro sur cette trilogie et pourtant… J’ai frôlé le coup de coeur. J’attendais la suite avec impatience, et elle ne m’a pas déçu.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
Après avoir fait l’escort pour le site de rencontres en ligne Sugar Bowl, Sela Halstead n’a qu’une idée en tête : se venger. Elle se rapproche de son violeur, le fondateur du site, Jonathon Townsend. Et pour y parvenir, elle a besoin de Beckett North, son amant, partenaire d’affaires de Townsend.
Elle pensait que leurs nuits intenses avaient forgé un lien indestructible, mais après une trahison, Sela commence à douter du mauvais garçon.
Peut-elle peut faire confiance à Beck pour faire le bon choix ?
Maintenant qu’il connait la vérité, Beck ne recule devant rien pour aider Sela à réaliser sa vengeance.
Mais entre son désir d’elle et son dégoût pour Townsend, Beck n’a pas vraiment de marge de manoeuvre. N’ayant plus d’autre choix, il doit faire appel à toute sa discipline pour maintenir la confiance de Townsend et prétendre qu’ils sont toujours amis.
Mais jusqu’où ira Beck pour prouver sa loyauté envers Sela ? Il a failli la perdre une fois. Pour la garder, Beck devra peut-être tuer pour elle.
Le choc, la frustration, la colère. Tous ces sentiments composaient mon panel d’émotions lorsque j’ai terminé ma lecture du premier tome. J’avais la folle envie de frapper Beck au visage après que ce dernier s’est montré insensible avec Sela. Une véritable rage m’emplissait !
Il n’y a aucune coupure entre les deux tomes, et le lecteur plonge directement dans l’action. Une fois n’est pas coutume, j’ai apprécié le cliffhanger, car c’est lui qui m’a permis de ressentir le choc, la frustration et la colère dont je vous parlais au début de l’article. Cette impression n’a pas eu le temps de se dissiper, puisque j’ai lu les deux tomes pratiquement à la suite. Chose que je ne peux que vous conseiller de faire pour ne pas mourir de frustration.
La réaction de Beck au secret de Sela me met toujours à l’heure actuelle complètement en rogne. Toutefois, j’ai réussi à lui pardonner très rapidement. Une fois le secret de Sela dévoilé et le choc passé, Beck se rend compte de l’énorme erreur qu’il vient de commettre.
Dans le premier tome, Beck était un héros qui manquait de relief.
Sawyer Bennett n’avait pas mis l’accent sur ce personnage, et son histoire n’avait que peu d’importance à ce stade de l’intrigue. Heureusement, ce héros se dévoile enfin. C’est un homme qui mérite d’être connu.
La relation qu’il développe avec Sela est très fusionnelle. Il lui fait totalement confiance. Il n’a pas peur de sa noirceur, et il est prêt à l’aider à fomenter sa vengeance. Mon ressenti est très ambivalent sur ce point, car j’ai eu du mal à comprendre comment Beck pouvait passer d’un extreme à l’autre. Comment peut-il chasser Sela de sa vie, et l’instant d’après embrasser pleinement sa vengeance ?
La confiance entre nos deux héros s’est construite beaucoup trop vite pour que j’y croie complètement. Cette confiance me paraît encore trop artificielle. J’aurais apprécié que Sawyer Bennett prenne le temps de développer leur relation sans prendre de raccourci. J’en voulais plus et l’autrice aurait pu écrire une centaine de pages supplémentaires. Mais n’est-ce pas une réaction normale lorsque l’on apprécie les personnages et leur histoire ?
Je n’ai fait qu’une bouchée de ce tome. Sawyer Bennett a une plume addictive. Il m’a été impossible de lâcher le roman une fois commencé.
À l’heure où je vous parle, le troisième tome repose sur ma table de nuit. Je meurs d’envie de tout laisser tomber, de me faire porter pâle au travail demain pour passer – j’en suis sûre – un délicieux moment avec Beck et Sela. Et vu la fin du deuxième roman, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.