Chronique « BRINDILLE – tome 2 – Vers la lumière… »
Scénario de FRÉDÉRIC BRRÉMAUD, dessin et couleurs de FEDERICO BERTOLUCCI
Public conseillé : tout public (à partir de 10 ans),
Style : Conte
Paru le 27 mars 2019 aux éditions Vent d’ouest
17,50 euros
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Ca commence comme ça…
Laissée pour morte après sa chute, Brindille se réveille dans un plan d’eau. Elle s’extirpe lourdement, admire le décors qui ressemble à une cathédrale. Elle est légèrement blessée, et se rend compte que le loup a disparu, il s’est sacrifié pour elle.
Brindille erre dans la forêt. Elle rencontre une étrange petite créature qui ressemble à une licorne sur deux pattes. La poursuivant, elle s’arrête au bord d’un lac. Là, une sirène l’observe…
Ce que j’en pense
Voici le deuxième et dernier tome de l’étrange conte fantastique de Frédéric Brrémaud (scénario) et Fédérico Bertolucci (dessin). Avec le duo, nous avons fait connaissance avec Brindille, une jeune fille étrange, qui “scintillle” littéralement et qui ignore tout d’elle même. Qui est-elle ? une fée, une sorcière ou une “ombre” comme le supposent ceux qui la chassent ? Pourquoi des hordes de monstres la recherche pour l’éliminer ?
Dans le premier épisode, les auteurs avaient construit un monde sylvestre magique, dans laquelle toutes les questions restaient ouvertes. Avec peu de mots, mais des décors naturels grandioses, ils avaient tissé un conte merveilleux qui parle autant aux yeux qu’au coeur. Une jeune fille “pure”, une armée de monstres, un passé inconnu, tout était encore ouvert…
Ce deuxième et dernier épisode répond à toutes les questions, mais doucement, petit à petit, en nous laissant, nous lecteurs, reconstruire le puzzle. Dans la forêt magique ou Brindille erre, les animaux fabuleux et chimères en tout genre pullulent. Les rapports avec ces êtres fantastiques vont lui donner la clef de sa quête… Car c’est une vraie quête initiatique à laquelle nous convient Frédéric Brrémaud et Fédérico Bertolucci.
Beaux, magnifiques même, les dessins de Federico nous plongent littéralement dans ce monde qui me rappelle celui de Miyazaki (“Princess Mononoke”) ou le film “Legend”. Le scénario, tout en finesse et en poésie se permet aussi un peu d’humour dans une dramaturgie assez pesante.
Chacun, petit ou grand, y trouvera son plaisir de lecteur. Pour admirer les images, se laisser guider dans un rêve éveillé ou pour souffrir avec Brindille… A vous de choisir.