Une histoire des loups
Emily Fridlund
Gallmeister
2017
295 pages
Gallmeister est souvent pour moi gage de qualité. J’avais bien lu quelques critiques négatives sur ce livre, mais je l’avais acheté les yeux fermés (éditeur oblige) à sa sortie et après avoir bien tardé (un an et demi), je me suis enfin décidée à le lire.
Que ma lecture fut laborieuse, hachée, et souvent superficielle (lecture en diagonale pour aller à l’essentiel) !
Pour quelle raison suis-je allée au bout, moi qui abandonne très facilement un livre ? Probablement par curiosité. Je désirais avoir le fin mot de l’histoire. Ben, y’en a pas. En fait, on sait tout ce qu’on doit savoir avant la fin.
Je me suis beaucoup ennuyée dans ce roman, l’auteure parsème son texte de retours en arrière inutiles (à mon avis). L’écriture n’a rien d’extraordinaire. Et je ne pense pas que cela vienne de la traduction, l’éditeur étant un gage de qualité… je me répète. D’aucuns ont trouvé ce texte poétique, je cherche encore une once de poésie…
Le tragique événement qui doit survenir, on s’y attend tellement que l’effet de surprise n’a pas lieu. Je n’ai pas ressenti de réelle tension. En tout cas, l’écriture ne me l’a pas permis. La construction du roman non plus.
Les personnages n’ont pas de corps, ils semblent dénués de vie intérieure.
Non, vraiment, un roman sans grand intérêt à mon humble avis.
Je me rends compte que je n’ai absolument pas parlé de l’histoire… Mais si cela vous intéresse, il y a plein de résumés sur Babelio.
Je partage donc l’avis de Jérôme (au fait Jérôme, j’aime beaucoup Laura Kasischke mais je n’ai pas aimé ce roman-là, comme quoi…), de Tant qu’il y aura des livres, Noukette, Fanny, Itzamna.
Et comme je ne suis pas sectaire, je mets des liens vers des critiques positives : Léa touch book, Baz’art.
En tout cas, cette lecture m’aura permis de sortir un livre de ma PAL et ainsi de participer au challenge d’Antigone.