49 jours : Je compterai pour toi, de C.S. Quill

Par Hopebookine

De C.S. Quill

Paru le 28 mars 2019

Chez Hugo New Romance

398 pages

17€

Quand l’amour se vit en 49 jours…
1… 2… 3…
Chaque matin, depuis qu’elle a rencontré Sawyer Hall, Breen inscrit un nouveau chiffre dans sa paume. Le compte à rebours est lancé, comme la fuite inéluctable du temps qu’elle voudrait pourtant maîtriser.
15… 16… 17…
Breen souhaiterait pouvoir retenir les jours qui filent pour profiter des sentiments qui refont enfin surface. Mais elle le sait, son coeur ne cesse jamais de compter.
47… 48… 49…
Alors qu’elle ne sait pas aimer plus de 49 jours, Sawyer sera-t-il celui qui libérera son coeur ?

Merci aux éditions Hugo & cie pour leur confiance et l’intérêt qu’ils portent à Hope Bookine

Il n’y a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti tout au long de ma lecture. J’ai préféré laisser passer quelques jours pour écrire ma chronique et partager au mieux ce que j’ai pensé de 49 jours, je compterai pour toi.

Dès les premières phrases, j’ai su que je n’arriverai pas à lâcher le roman avant de l’avoir terminé. Mais je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. C.S. Quill sème des indices miette par miette, nous révélant par moment une partie de ce qui remue l’âme des personnages, avant de reposer le voile et de laisser retomber le mystère.

On suit l’histoire de Breen et Sawyer, trop conscients du sablier qui coule au dessus de leurs têtes, en espérant que l’impact ne soit pas trop violent. Breen se bat contre un passé dont le lecteur ne sait rien, si ce n’est qu’elle est maintenant incapable d’aimer plus de 49 jours. Sawyer est encore plus énigmatique – si toutefois c’est possible, mais pas moins émouvant. 

Les jours passent, tout devient plus oppressant alors que le compte à rebours s’affole, jusqu’à approcher du terrible 49. J’ai aimé en même temps que Breen et Sawyer, pleuré avec eux mais surtout, j’ai craqué pour eux. Ces deux personnages un peu cassés par la vie qui tentent de faire face par tous les moyens ont pris une partie de mon coeur dès les premières pages, pour ne pas le lâcher. 

J’ai fait face à tellement d’émotions durant ma lecture que je me suis retrouvée submergée. J’étais constamment partagée entre l’envie d’arrêter pour respirer un peu et le besoin irrépressible de continuer pour en savoir plus.

La plume de C.S. Quill est étonnante, addictive, incroyable… Ce que j’avais déjà pensé de sa plume en lisant Burning Games s’est confirmé… puissance mille. Elle fouille l’âme de ses personnages comme aucun autre auteur ne sait le faire. Je n’ai jusqu’à aujourd’hui jamais lu de roman tel que celui-ci et pour être franche, la première chose que j’ai faite après l’avoir terminé… c’était le relire. Les révélations sont tellement énormes et je me suis sentie très bête de ne pas avoir deviné tout ça en relisant des passages. 

49 jours, je compterai pour toi est unique et bouleversant. Palpitant. Impossible à lâcher. Mais comme mes mots ne suffiront jamais rendre justice à ce qui est un énorme coup de coeur, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans sa lecture… dès maintenant. Je vous assure que vous ne le regretterez pas. 

– J’ai eu envie de t’embrasser dès que je t’ai aperçue, Breen.

Il y a tant d’intensité dans sa voix que j’ai l’impression qu’il a attendu cet instant toute sa vie. Dans le fond, je sais que c’est seulement ce que je ressens moi. Parce que je suis comme ça. J’attends la rencontre qui me changera. Et dans mon esprit abîmé, désespéré, l’idée que Sawyer est peut-être celui qui réparera mon coeur vient de s’imprimer. C’est de la folie, mais je me mets à prier pour qu’il soit celui qui réussira là où tous les autres ont échoués.

Retrouvez mes chroniques des autres romans de C.S. Quill :

Burning games