Premières lignes #68

Premières lignes #68Premières lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d'un ouvrage. J'aime beaucoup le principe de donner les premières lignes d'un roman pour se donner une idée du roman qu'on va lire. Rdv dont j'ai pris connaissance sur le blog La couleur des mots.

Aujourd'hui découvrez les premières lignes des romans suivant :

*[ OMBRE ET MYSTERE #1] de JENNIFER L. ARMENTROUT à paraître aux éditions J'AI LU.

*[ MERS MORTES] de AURELIE WELLENSTEIN paru aux éditions SCRINEO.

Premières lignes #68Julia vient d'accepter un poste d'infirmière à domicile, où elle a pour tâche de veiller sur une jeune fille à l'état fragile. Ses employeurs sont les frères De Vincent, propriétaires d'un domaine au cœur du Bayou dont ils viennent d'hériter. Quand Julia découvre l'imposant manoir, elle éprouve une étrange sensation. Les lieux semblent empreints d'un lourd secret, voire hantés. Plus surprenant encore, l'homme qui l'accueille, Lucian De Vincent, n'est autre que le séduisant inconnu avec lequel elle a flirté la veille au soir...

- C'est vrai ce qu'on dit à propos des femmes qui viennent ici ?
Des ongles laqués de vernis rouge brillant glissèrent sur le ventre de Lucian De Vincent et sortirent les pans de sa chemise de son pantalon.
- Est-ce qu'elles... perdent vraiment la tête ?
Lucian haussa un sourcil.

Premières lignes #68Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée, tous les animaux marins sont morts.
Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines..., arrachent l'âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l'humanité, peuvent les détruire.
Oural est l'un d'eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu'il protège depuis la catastrophe. Jusqu'au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.
Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes... De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l'objectif de ce dangereux périple.
Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?

Oural s'accouda aux créneaux de la forteresse, ses avant-bras tatoués appuyés contre la pierre ocre et rugueuse, chaude de soleil. Le désert s'étalait depuis les remparts jusqu'à l'horizon tremblotant de chaleur. Difficile d'imaginer qu'il y a encore quinze ans de cela, une mosaïque de prés salés et de prairies inondées bordées de roseaux entouraient la citadelle. La disparition des mers et des océans, par ricochets climatiques, avait métamorphosé cette région marécageuse en un chaos de roches basses, strié de crevasses, de sable fauve parfois vitrifié en couleurs noires, et d'éboulis de terre rouge.