Son fils, Benjamin, ne croit pas à la version officielle du gouvernement. Il est persuadé que son père a été empoisonné sur ordre de l'Avocat Noir, un trafiquant et terroriste qui a la mainmise sur une grande partie du Liban.
Assoiffé de vérité et de vengeance, et bien qu'inexpérimenté, Benjamin se lance sur sa piste à travers le Liban et devra faire face à de nombreux défis, dont les fameux Gardiens du Cèdre et d'énigmatiques bienfaiteurs...
Que voici un récit étonnant !
Déjà, j'aime beaucoup cette couverture, en même temps, j'aime les félins 😉 Les illustrations à l'intérieur complètement parfaitement le récit. Celles-ci sont tellement bien faites, que je trouve qu'il n'y en a pas assez, mais vous me connaissez, je suis une vilaine gourmande 😉
Christophe Sarrazin nous embarque dans un monde rempli de danger, un regard de travers à la mauvaise personne et vous prenez le risque de ne pas faire un pas de plus. Le danger est omniprésent, parfois il m'a coupé la respiration, il m'a également empêché de vouloir poser ma liseuse au moment de ma lecture, chose que je n'ai pas faite, j'étais bien trop prise dans ma lecture, un chapitre en amenant un autre, je n'ai pas vu la fin arriver.
Le Liban, je ne me souviens pas m'être retrouvée dans ce pays lors d'une précédente lecture. Pourquoi certains endroits ou certains sujets paraissent oubliés par les auteurs ?
Ben est un personnage auquel je me suis attachée, de par sa quête de vérité, de par sa ténacité, il m'a donné l'impression d'être un super-héros pour qui la vérité doit éclater. Clairement au risque de sa propre vie, il veut, c'est un besoin pour lui, absolument savoir ce qui est arrivé à son père. Mais cette quête de vérité pourrait s'annoncer mortelle, heureusement pour lui, il semble avoir un ange gardien qui le protège.
Je ne vous en dis pas plus, c'est un roman court et il mérite de se laisser découvrir dans son entièreté. La plume de l'auteure est claire, nette et précise, pas besoin de détails superflus pour que l'on puisse " voir " où nous nous trouvons, pas besoin de grands mots pour ressentir des émotions profondes. Une plume que je découvre et que j'espère pouvoir bientôt lire dans une autre parution.
Au fur et à mesure qu'on avançait, les passants se faisaient plus rares. Bientôt, dans les rues bordées de bâtisses basses, souvent en piteux état, on ne rencontra plus âme qui vive. Ben comprit alors qu'on atteignait les limites de Rayak, là où cohabitaient des Druzes et des chrétiens qui ne faisaient plus tellement état de leurs religions, préoccupés à faire du trafic de drogue.Merci à Merry ainsi qu'au éditions Nats pour leur confiance.