Bonjour à tous ! Les vacances sont là et me permettent ENFIN de rattraper mon retard livresque. J’avoue que j’ai encore triché et j’ai pris le livre que je voulais lire avec une certaine impatience…Enfin, en attendant le nouveau Franck Thilliez !
QUELQUES INFORMATIONS
AUTEUR : Sebastian Fitzek
TITRE : Le colis
Edition : L’Archipel
Date de sortie : 6 mars 2019
Antécédents des auteurs : Je ne vous cache pas que j’adore Sebastian Fitzek. Découvert avec « Le somnambule », j’ai enchaîné tous ses romans ensuite. Spécialiste des thrillers psychologiques, les thèmes qu’ils abordent sont la manipulation, la santé mentale et les troubles du comportement.
Résumé
Depuis qu’Emma a été violée dans sa chambre d’hôtel, sa vie a basculé.Psychiatre brillante, elle se retrouve confinée chez elle avec cette peur panique de recroiser la route de celui qu’on surnomme « le coiffeur ». Ce tueur en série dont elle a été la victime a pour habitude de scalper ses proies avant de les tuer. Pourtant, Emma a survécu et vit désormais dans la peur…
Sa maison est son seul havre de paix, du moins jusqu’à ce que le facteur lui demande d’accepter un colis pour son voisin, un homme qu’elle ne connait pas alors qu’elle vit dans ce quartier depuis des année…
Mon avis
Une fois encore, Sebastian Fitzek nous plonge dans un huis clos dont il a le secret. Une victime fragilisée, dont la réalité est sans cesse remise en question. Je peux vous le dire, je n’ai pas vu passer le temps ! D’ailleurs je l’ai lu en une journée tellement l’intrigue est addictive. Si comme beaucoup d’auteur, Fitzek prend un malin plaisir à terminer chaque fin de chapitre par un cliffhanger, cette fois-ci ça marche ! (Je sais que dans une précédente chronique – pour l’appel du Néant de Chattam) j’avais reproché ce genre d’approche, mais là, l’effet est absolument …Trop bien !
Le thriller parfait ? Non point ! Les habitués de l’auteur vont très vite lui reprocher d’être proche de ses précédents romans… On ne peut pas dire que Fitzek sort de sa zone de confort en écrivant le colis : il se rassure sur un genre qu’il maîtrise déjà. Quant à la fin, bien qu’intéressante, sent le plat de pâtes réchauffé sur lequel un a rajouté un peu de parmesan pour le faire varier légèrement.
Mais ce gros défaut n’empêche pas que l’histoire est de qualité, bien que parfois un peu tirée par les cheveux. L’intrigue est rapide et bien ficelée, elle ne laisse aucun répit aux lecteurs qui, comme Emma, va rapidement se sentir perdu entre délire et réalité. La référence à mon philosophe préféré ne me laisse pas insensible. Comme Schopenhaeur le disait si bien « le monde est ma volonté et ma représentation »… Mais ma représentation est-elle la réalité ou un pur délire ? Voilà la vraie intrigue de ce roman…
Conclusion et note globale
Une fois encore, Fitzek arrive à nous retourner le cerveau dans tous les sens. Il parvient, par une fil conducteur fluide et addictif, à nous faire passer d’une théorie à une autre, d’une certitude à un doute profond, de la réalité à la folie… Pour cela, son travail mérite d’être salué. Il a su créer un roman addictif.
Alors évidemment, il a quelques faiblesses, je pense que Fitzek a fait le tour de la thématique et qu’il doit se renouveler car on risque très vite la lassitude. Il a voulu innové en ajoutant des rebondissements à une fin un peu « déjà vu », mais cela rend la chose un peu olé olé, mais pas encore excentrique… Mais la limite est atteinte.
Quoiqu’il en soit, « Le colis » est un roman de qualité. Qui a eu le mérite de me tenir en haleine des heures durant, et ça c’est plutôt une bonne chose…. Car c’est rare !
16/20
Je conseille ce livre à ceux :
-> Qui veulent se lancer dans les thrillers psychologiques complètement fous
-> Qui aiment les récits haletants et sans repos.
-> Qui aiment tout ce qui touche aux troubles mentaux/ Maladie mentale
-> Ceux qui aiment se faire piéger entre rêve, réalité, folie et manipulation