Penelope Ward est une autrice que j’apprécie particulièrement pour ses adorables romances contemporaines. Celle que je préfère est « Room Hate », depuis je ne manque pas une seule de ses parutions.
Après « Room Hate », j’avais hâte de retrouver un héros père de famille.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.

Et si son passé faisait vaciller ses certitudes ? Quelle n’est pas la surprise de Frankie quand elle découvre que le père de Jonah, un élève de l’école où elle enseigne, n’est autre que Mack, celui pour qui elle avait bien failli craquer alors qu’ils étaient encore étudiants. Ils étaient colocataires, ce qui leur avait permis de partager des moments aussi drôles qu’embarrassants. Une amitié était née et s’était peu à peu transformée en tendres sentiments. Mais le destin s’en était mêlé et alors qu’ils commençaient à rêver d’un avenir commun, ils avaient dû abandonner leurs projets. Le temps a passé et Frankie a tourné la page. Lorsqu’elle découvre qui est Jonah, elle est furieuse. Pourquoi Mack a-t-il choisi d’inscrire son fils dans son école ? Pourquoi est-il revenu s’installer à Boston après toutes ces années ? Jonah est un petit garçon anxieux qui la touche profondément, mais elle est résolue à ne pas se laisser troubler par ses souvenirs. Quant à Mack, après des années difficiles, il veut être heureux avec son fils et Frankie. Il fera tout pour la reconquérir.

Penelope Ward m’offre toujours un moment de lecture agréable. « Mack Daddy » n’a pas fait exception. Toutefois, cette romance n’a rien d’exceptionnel.

Enseignante à l’école primaire, Frankie se retrouve nez à nez avec son ancien colocataire lors de la rentrée scolaire. En cette journée déjà stressante, elle est prise au dépourvu par le retour de Mack Morrison dans sa vie.

Frankie est une héroïne attachante qui souffre de troubles obsessionnels compulsifs depuis l’enfance. Ils se manifestent par des pensées persistantes, et il n’est pas rare qu’elle s’imagine tuer sa mère à coups de couteau. Frankie a appris très tôt comment vivre avec ce TOC. Gérer son TOC et sa phobie sociale, fait d’elle un personnage à part qui se différencie de la plupart des héroïnes ordinaires de romance contemporaine. Ses retrouvailles avec Mack ne sont pas un hasard.

Ancien colocataire, Mack est l’homme qui la connaît le mieux Frankie. Il n’ignore aucun de ses plus sombres secrets, et il est tout à fait conscient de ses troubles. Mack profite de son déménagement à Boston pour inscrire son fils dans l’école et la classe de Frankie. Il compte sur son expérience et sa capacité à enseigner pour sortir Jonah de sa timidité maladive. Mack est un père attentionné. Et comment ne pas craquer pour son personnage ? Son atout charme est son fils, et mon petit coeur de midinette n’y a pas résisté.

Cependant, j’ai eu l’impression que l’histoire entre Frankie, Mack et Jonah était trop superficielle pour me marquer sur le long terme.

Penelope Ward alterne les points de vue de Mack et Frankie ce qui permet de connaître et apprendre les pensées et les sentiments des personnages. C’est une construction classique en romance contemporaine, mais que j’adore. L’autrice distille quelques flash-back et le lecteur apprend au fur et à mesure ce qui s’est mis en travers du chemin de Mack et Frankie.

Penelope Ward livre une romance mignonne. Néanmoins, les enjeux sont pratiquement inexistants. Dans la romance contemporaine, c’est la fin qui doit être sans surprise, pas le chemin emprunté par les héros. J’ai espéré que le semblant de complot mis en place par le père de Mack, un politicien corrompu, redonne de l’ampleur à la romance. Malheureusement, l’histoire est restée très terne, sans que les rebondissements n’aient de conséquences pour les héros.

J’ai passé un agréable moment de lecture. « Mack Daddy » est une adorable romance contemporaine qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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