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Au début de l’année, je vous avais fait la promesse d’écrire mes chroniques sitôt le roman terminé. C’était une résolution que j’avais prise, et voilà que nous sommes au mois d’avril et que je ne tiens déjà plus cet engagement. Toutefois, il m’était inconcevable que je ne vous parle pas de ce roman.
Lors du Salon du livre de Paris, j’ai eu la chance d’être invité à un petit déjeuner organisé par les éditions Charleston pour la sortie du nouveau roman de Clarisse Sabard et en sa présence.
Rencontrer une nouvelle fois Clarisse Sabard fut une grande joie. C’est une autrice que j’aime autant pour son travail que pour sa personnalité pétillante.
Je remercie infiniment les éditions Charleston de gâter autant ses lectrices.
Quand Lilou décide de quitter Paris pour Nice avec son fils Marius, elle ne se doute pas que son arrivée dans le Sud sera plus mouvementée que prévue ! Entre ses cours de yoga un peu particuliers, sa vie de mère célibataire, son original de père et son métier d’agent de bibliothèque, la jeune femme n’a pas le temps de chômer. Pourtant, c’est avec beaucoup de douceur qu’elle discute avec Aurore, une vieille dame de 90 ans rencontrée dans le parc voisin. Aurore qui attend toutes les semaines son grand amour, Albert, parti à New York tenter sa chance après la guerre. Lilou décide alors de tout faire pour retrouver le grand amour de son amie. Mais à trop vouloir remuer le passé, c’est le présent qui va la rattraper…
Le printemps est synonyme de renouveau, du retour des hirondelles, de la floraison. Il rime désormais avec nouveau roman de Clarisse Sabard. C’est un rendez-vous que je ne manquerai pour rien au monde depuis que l’autrice a remporté le Prix du livre romantique de 2015.
Lilou vient de s’installer à Nice avec son fils lorsqu’elle fait la connaissance d’Aurore, une vieille dame, qui tous les jours s’assoit sur le même banc dans le parc situé à côté de chez elle. Pourquoi Aurore attend-elle patiemment tous les jours ? Que cache-t-elle ?
Lilou quitte Paris avec son fils Marcus pour emménager à Nice afin d’offrir une vie meilleure à son fils sans le stress de la capitale. Lilou fait la connaissance de personnages colorés, attachants qui vont constituer peu à peu son cocon. Cette nouvelle vie lui réserve de belles surprises et de belles amitiés.
Clarisse Sabard aime faire voyager le lecteur entre le passé et le présent au travers de personnage féminin. Elle ne déroge pas à la règle avec ce roman.
D’un côté, il y a Lilou, notre héroïne contemporaine, qui a le courage de tout quitter pour refaire sa vie. Lilou est une femme qui a été marquée par une enfance où l’abandon futson quotidien. Elle ne cache pas de grand ni de lourd secret. C’est une femme normale, simple et pourtant si attachante tout simplement parce qu’elle est humaine. Elle est entière dans ses amitiés et la relation qu’elle a avec son fils n’est qu’amour et beauté.
De l’autre côté, il y a Aurore, cette grand-mère qui attend depuis des dizaines d’années le retour de son grand amour. Étant au crépuscule de sa vie, elle demande à Lilou d’écrire ses mémoires pour que sa petite fille connaisse son histoire familiale.
Quand il est question d’histoire ou de secrets de famille, Clarisse Sabard est une reine en la matière.
L’histoire de ces deux femmes m’a ému aux larmes à plusieurs reprises et à deux reprises ces larmes ont été versées en public. Il est rare que je montre autant d’émotions lorsque je suis dans les transports en commun, mais la puissance de la plume de Clarisse, les émotions qui en ont découlé m’ont prise aux tripes.
Au départ, je voulais vous en dire un peu plus sur le contexte. Mais en écrivant cette chronique, je trouvais impensable de vous dévoiler plus de détails. Je veux que lorsque vous allez lire ce roman, vous soyez surpris comme je l’ai été par l’histoire d’Aurore, d’Albert, de Lilou et Marcus.
« Ceux qui voulaient voir la mer » est un énorme coup de coeur. Mon coeur s’est emballé au rythme de l’histoire des personnages. J’ai vécu et ressenti avec eux leur souffrance et leur bonheur.
Ce roman est une invitation au voyage entre le Nice contemporain et le New York des années 50.