Zacharie Blondel voleur de poules est un roman de Philippe Cuisset édité par Kyklos Editions.
Présentation de l'éditeur :Après la Commune de Paris, de nouvelles lois vont réprimer les populations potentiellement dangereuses. La politique d'épuration sociale, déjà violente sous le Second Empire, se durcit sous la IIIe République. Déportation, transportation et relégation remplissent les bagnes de métropole ou d'Outre-Mer. Les travaux forcés, vantés par d'honorables ministres républicains, doivent aboutir à une forme de rédemption laïque que les bagnards sont censés porter jusqu'aux antipodes. Mais cette image colonisatrice d'une France modernisée, industrielle et triomphante, n'est qu'une façade. En réalité, on nettoie le territoire de cette intarissable veine de misère, on rassure les honnêtes gens, on offre ainsi aux puissantes exploitations agricoles et minières une main d'œuvre à bas prix. L'administration pénitentiaire signe avec la direction de la Société Le Nickel des « contrats de chair humaine ». Charles Zacharie Blondel, petit agriculteur ruiné, braconnier et voleur de poules, condamné à la relégation à l'Île des Pins, fut victime au bagne de Nouvelle-Calédonie de ce tout premier avatar du néo-esclavagisme colonial.
Fin du XIXe siècle, à Rouen, le lecteur rencontre l'étrange personnage de Zacharie Blondel qui, pour un crime de la plus haute importance, se voit envoyer au bagne pour quelques mois ... en Nouvelle Calédonie. Non ce n'est pas une blague, ni un roman qui manque d'originalité, c'est la réalité.Mais qu'a donc fait cet homme pour mériter une telle sentence ? Quel crime peut-on commettre pour se retrouver couper de sa famille et de son pays ? Zacharie, veuf et père de famille ruiné, a volé des volailles et, surtout, a osé récidiver.
Non vous ne rêvez pas, ce genre de peine est bien arrivé. Les scélérats de son espèce ont, pour le bien des bonnes familles, étaient expulsés de notre chère France laissant parfois, comme Zacharie, leurs enfants se débrouiller seuls. Vive la IIIe république ... on est toujours surpris d'apprendre de nouvelles anecdotes sur l'histoire de notre France.
Merci à l'auteur, Philippe Cuisset, d'avoir rassemblé ce lot de documents pour nous offrir, comme il l'indique, ce traitement romanesque à ce personnage très particulier qui semble spectateur de sa propre histoire. D'une geôle à l'autre, perdu sur une île inconnue ou encore enfermé dans la cale d'un bateau durant des mois, Zacharie observe, se pose des questions et subit son triste sort.
Présentation de l'éditeur :Après la Commune de Paris, de nouvelles lois vont réprimer les populations potentiellement dangereuses. La politique d'épuration sociale, déjà violente sous le Second Empire, se durcit sous la IIIe République. Déportation, transportation et relégation remplissent les bagnes de métropole ou d'Outre-Mer. Les travaux forcés, vantés par d'honorables ministres républicains, doivent aboutir à une forme de rédemption laïque que les bagnards sont censés porter jusqu'aux antipodes. Mais cette image colonisatrice d'une France modernisée, industrielle et triomphante, n'est qu'une façade. En réalité, on nettoie le territoire de cette intarissable veine de misère, on rassure les honnêtes gens, on offre ainsi aux puissantes exploitations agricoles et minières une main d'œuvre à bas prix. L'administration pénitentiaire signe avec la direction de la Société Le Nickel des « contrats de chair humaine ». Charles Zacharie Blondel, petit agriculteur ruiné, braconnier et voleur de poules, condamné à la relégation à l'Île des Pins, fut victime au bagne de Nouvelle-Calédonie de ce tout premier avatar du néo-esclavagisme colonial.
Fin du XIXe siècle, à Rouen, le lecteur rencontre l'étrange personnage de Zacharie Blondel qui, pour un crime de la plus haute importance, se voit envoyer au bagne pour quelques mois ... en Nouvelle Calédonie. Non ce n'est pas une blague, ni un roman qui manque d'originalité, c'est la réalité.Mais qu'a donc fait cet homme pour mériter une telle sentence ? Quel crime peut-on commettre pour se retrouver couper de sa famille et de son pays ? Zacharie, veuf et père de famille ruiné, a volé des volailles et, surtout, a osé récidiver.
Non vous ne rêvez pas, ce genre de peine est bien arrivé. Les scélérats de son espèce ont, pour le bien des bonnes familles, étaient expulsés de notre chère France laissant parfois, comme Zacharie, leurs enfants se débrouiller seuls. Vive la IIIe république ... on est toujours surpris d'apprendre de nouvelles anecdotes sur l'histoire de notre France.
Merci à l'auteur, Philippe Cuisset, d'avoir rassemblé ce lot de documents pour nous offrir, comme il l'indique, ce traitement romanesque à ce personnage très particulier qui semble spectateur de sa propre histoire. D'une geôle à l'autre, perdu sur une île inconnue ou encore enfermé dans la cale d'un bateau durant des mois, Zacharie observe, se pose des questions et subit son triste sort.