Du lot de tous les ennemis de Spider-Man, c'est peut-être le Bouffon Vert qui tient le haut du pavé, mais il n'en n'a pas toujours été ainsi. Replongeons nous au coeur l'été 1964, période à laquelle remonte la première apparition de ce dingo costumé, équipé d'un planeur.
À l'époque, le pauvre Peter Parker est encore couvé par sa tante et il cherche désespérément le moyen de rembourser le prêt de la maison familiale. Coup de bol, voici un mystérieux individu affublé d'un costume vert, planant sur New York, et qui propose à Spider-Man une opportunité inattendue : se rendre dans l'Ouest pour tourner un film dont le héros sera justement le Tisseur de toile, avec à la clé 50000 dollars, ce qui devrait résoudre les problèmes économiques de la tante May pendant un bon moment. Spider-Man se laisse convaincre d'autant plus facilement que son patron, J.Jonah Jameson, le charge -sous son identité civile de Parker- d'un reportage photographique sur l'événement. Une fois sur place, c'est là que le plan machiavélique du Bouffon se révèle dans toute sa bêtise. Il compte interpréter son vrai rôle, tout comme ses hommes de main (les Enforcers) dans le but de liquider notre héros, dans un combat au corps-à-corps. Parker lui s'étonne du réalisme avec lequel ses ennemis sont représentés, pour autant il tombe dans le panneau comme le perdreau de l'année. Il n'y a pas à dire, à l'époque les scénarios étaient extrêmement naïfs et lorsque Stan Lee donnait des directives pour l'épisode du mois, on ne peut pas dire qu'il s'embarrassait toujours d'un réalisme criant, ou d'une introspection psychologique raffinée des personnages. Pour autant ça marche et c'est la légende qui s'écrit, même si nous sommes encore loin de ce que sera le Green Goblin par la suite.
Et puis en plein épisode, voilà qu'on bifurque vers autre chose. Momentanément enfermé dans une grotte, Spider-Man se retrouve face à face avec Hulk, qui passait par là, comme à son habitude pourchassé par l'armée. L'occasion de se castagner sur quelques pages et évidemment de gagner de nouveaux lecteurs par là même. Steve Ditko virevolte de planche en planche et met en scène tout ceci avec son style concis mais dynamique, qui a grandement contribué aux premières heures de gloire de la série. Le Bouffon lui, ne semble pas atteint de la folie qui va le caractériser ensuite, c'est plutôt un apprenti boss mafieux, qui comme il le dit lui-même, voudrait s'adonner à la carrière de criminel et ne sait pas encore s'entourer. Pour relire tout ceci, il faut se plonger dans l'intégrale Spider-Man 1964, chez Panini, celle-là même qui a été traduite de manière truculente par Geneviève Coulomb, ce qui explique que Spider-Man frappe sur Hulk et en guise de conclusion, s'en tire avec un "j'ai les jointures en capilotade"... rires de l'assistance, tout comme pour le masque du Bouffon, qui à l'époque possédait même des cils. Ah ces comics vintage! Achetez le gros Omnibus Spider-Man par Lee et Ditko!
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À l'époque, le pauvre Peter Parker est encore couvé par sa tante et il cherche désespérément le moyen de rembourser le prêt de la maison familiale. Coup de bol, voici un mystérieux individu affublé d'un costume vert, planant sur New York, et qui propose à Spider-Man une opportunité inattendue : se rendre dans l'Ouest pour tourner un film dont le héros sera justement le Tisseur de toile, avec à la clé 50000 dollars, ce qui devrait résoudre les problèmes économiques de la tante May pendant un bon moment. Spider-Man se laisse convaincre d'autant plus facilement que son patron, J.Jonah Jameson, le charge -sous son identité civile de Parker- d'un reportage photographique sur l'événement. Une fois sur place, c'est là que le plan machiavélique du Bouffon se révèle dans toute sa bêtise. Il compte interpréter son vrai rôle, tout comme ses hommes de main (les Enforcers) dans le but de liquider notre héros, dans un combat au corps-à-corps. Parker lui s'étonne du réalisme avec lequel ses ennemis sont représentés, pour autant il tombe dans le panneau comme le perdreau de l'année. Il n'y a pas à dire, à l'époque les scénarios étaient extrêmement naïfs et lorsque Stan Lee donnait des directives pour l'épisode du mois, on ne peut pas dire qu'il s'embarrassait toujours d'un réalisme criant, ou d'une introspection psychologique raffinée des personnages. Pour autant ça marche et c'est la légende qui s'écrit, même si nous sommes encore loin de ce que sera le Green Goblin par la suite.
Et puis en plein épisode, voilà qu'on bifurque vers autre chose. Momentanément enfermé dans une grotte, Spider-Man se retrouve face à face avec Hulk, qui passait par là, comme à son habitude pourchassé par l'armée. L'occasion de se castagner sur quelques pages et évidemment de gagner de nouveaux lecteurs par là même. Steve Ditko virevolte de planche en planche et met en scène tout ceci avec son style concis mais dynamique, qui a grandement contribué aux premières heures de gloire de la série. Le Bouffon lui, ne semble pas atteint de la folie qui va le caractériser ensuite, c'est plutôt un apprenti boss mafieux, qui comme il le dit lui-même, voudrait s'adonner à la carrière de criminel et ne sait pas encore s'entourer. Pour relire tout ceci, il faut se plonger dans l'intégrale Spider-Man 1964, chez Panini, celle-là même qui a été traduite de manière truculente par Geneviève Coulomb, ce qui explique que Spider-Man frappe sur Hulk et en guise de conclusion, s'en tire avec un "j'ai les jointures en capilotade"... rires de l'assistance, tout comme pour le masque du Bouffon, qui à l'époque possédait même des cils. Ah ces comics vintage! Achetez le gros Omnibus Spider-Man par Lee et Ditko!
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