Editeur : Edilivre

C'est l'histoire de Jérôme, un petit enfant qui prenait l'air au parc dans sa poussette et qui se fait kidnapper... Il deviendra Gérard. Qui peut dire si la vie de Jérôme aurait été meilleure, plus belle, plus douce que celle de Gérard ? Et le hasard dans tout ça, vous y croyez ? Et que dire de l'amour ? L'amour est plus fort que tout...

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Franchement pour un premier roman, c'est une belle surprise, je ne m'attendais pas à ce que cela soit si prenant et abouti. En général, les premiers romans ont tendance à paraître un peu brouillon et on sent que c'est un premier, alors qu'ici, honnêtement je trouve que c'est impossible de le deviner.

C'est assez difficile de se faire une idée, bien que le résumé en dise assez, le fait que la couverture soit sans images, cela ne donne aucun indice autre que ce résumé et je trouve cela un peu perturbant, même si au final j'ai aimé ce que j'ai lu. Je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques petites erreurs de-ci delà, mais franchement même chez les gros éditeurs j'ai trouvé pire que cela et pourtant les manuscrits sont censés être hyper travaillés avant publication. Et honnêtement, les petits défauts de ce livre passent très vite inaperçus tellement le lecteur est immergé dans l'intrigue.

Ce que j'ai principalement apprécié, c'est que l'auteur ne s'arrête pas sur le kidnapping et les conséquences sur la personne kidnappée. Nous avons les ressentis de tout le monde, les conséquences que cela a sur l'entourage, en plus de la personne elle-même. J'ai trouvé cela très intéressant à découvrir. En général c'est beaucoup plus centré sur la victime alors qu'ici c'est vraiment tout un panel de personnages que l'on découvre.

L'auteur va droit à l'essentiel et ne s'embarrasse pas de détails, ce qui nous fait avancer rapidement dans le récit. Pour moi, c'est une belle découverte et j'espère que l'auteur poursuivra dans l'écriture.

- C'est, c'est Jérôme... Il... Il... On l'a...
- Oui ben quoi Jérôme ?
- J'étais au parc... par cet... et... sa lèvre supérieure n'arrêtait pas de trembler et les larmes avaient fait place aux sanglots qui invariablement lui bloquaient la respiration et la parole à chaque fois que les mots qu'elle voulait dire arrivaient au niveau de la gorge.
- On m'a enlevé le petit, finit-elle par lâcher dans un râle profond.