Dans la première mini série de 4 épisodes, nous assistons au massacre jubilatoire de tous les super héros Marvel. Il faut aussi préciser que si les gentils passent à la trappe, les méchants aussi se font sévèrement découper par le mercenaire disert. C'est que le professeur Xavier, en voulant bien faire, à provoqué la fin de tout. Deadpool a été interné dans un hôpital psychiatrique où il a été psychiquement manipulé par le docteur Faustus. En conséquence, il en sort encore plus cinglé que d'habitude, avec une petite voix qui le pousse à briser définitivement le quatrième mur, c'est-à-dire qu'il a conscience d'être un personnage de fiction, et qu'il sait que la seule solution, pour que ces créatures fictionnel les cessent d'endurer les pires tourments inventés par leurs scénaristes, c'est de leur offrir un généreux trépas. On prend son pied à voir comment les principaux encapés de Marvel vont mordre la poussière, de Spide-Man au Punisher, en passant par tous les mutants. Deadpool ne fait pas dans le détail et Cullen Bunn préfère mettre en avant un récit sombre, glauque et sanglant, plutôt que de tomber dans l'humour potache constant. Les dessins sont de Dalibor Talajic, et il expriment bien ce côté d'urgence sinistre qui règne, évitant les pièges du réalisme, pour instaurer un peu de distance dans une boucherie qui n'en finit pas. C'est réjouissant si on aime ce type d'aventure, et il ne faut pas être allergique aux planches très gore.
Pour découvrir Deadpool, il y a aussi l'anthologie Je Suis Deadpool
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