La partition de Flintham
Barbara Baldi
Traduit de l’italien par Laurent Lombard
Ici Même
2018
117 pages
Demi-flop… trois quarts flop ! Flop, flop !
Le sujet ? Le portrait d’une aristocratie déclinante en 1850 dans le Comté de Nottingham. Vide, creux, et inintéressant. Certes, il y a une ambiance, une atmosphère surannée, j’en ai apprécié les couleurs, les nuances pendant la première moitié de la bande dessinée, et puis je me suis lassée. Et la fin ? Rapide, expédiée. Bref, une histoire qui ne m’a pas touchée du tout.
Heureusement, il y a les illustrations, magnifiques pour certaines d’entre elles, petits tableaux qui ne sont pas sans nous rappeler les grands tableaux de maîtres. Et l’on pense fort à Jean-François Millet, pour ses scènes champêtres et réalistes. On se surprend à passer plusieurs minutes sur certaines planches.
Mais d’autres vignettes n’ont pas du tout su me séduire, bien au contraire. Lorsque les visages venaient en surimpression sur le paysage factice à l’arrière, comme des photos qu’on aurait découpées et collées là. Elles m’ont évoqué un roman photo… Bref, je n’ai pas aimé ces planches.
Alors, oui, vraiment une BD décevante pour moi. Je n’y ai pas trouvé mon compte. La beauté de certaines illustrations n’a pas suffi à me faire aimer l’ensemble.
Serais-je un être insensible ?
L’angélus de Millet
Les glaneuses de Millet
Dommage. J’avais pris l’idée de lire cet album chez Noukette qui, elle, a adoré ! Mais elle n’est pas la seule. Aifelle aussi a admiré.