Les romances de Barbara Cartland se déroulent toujours assez vite, pourtant, j'ai toujours aimé ses livres, le contexte historique dans lequel chacune d'elles se déroulent. C'est vrai qu'il ne faut pas s'attendre à une romance qui prenne le temps de se mettre en place, malgré le fait que j'aime lorsque cela se déroule au fil du temps, sous la plume de Barbara Cartland, cela ne m'a jamais posé de problème. On sait à l'avance que c'est rapide, alors pas de surprise le moment venu. En même temps, avec moins de 200 pages, ne vous attendez pas à ce que cela soit lent.
Avec L'ombre du passé, nous faisons connaissance avec Donela, une jeune fille qui a perdu son père il y a quelques années, elle vivait donc seule avec sa mère jusqu'à ce que celle-ci se remarie. Mais si cela rend sa mère heureuse, ce n'est pas le cas de Donela, son beau-père fait tout pour garder sa mère juste pour lui, il a été jusqu'à éloigner la jeune fille durant ses études. Maintenant qu'elle est enfin de retour chez elle, il lui trouve un futur mari ! Sachant que Donela a une vingtaine d'année et que son potentiel mari en a plus du double, inutile de vous dire qu'elle est enchantée par cette nouvelle !
Tellement ravie par cette nouvelle, Donela décide de prendre la fuite, là voilà qui se retrouve avec son petit baluchon dans une diligence sans trop savoir de quoi demain sera fait, ni même où elle dormira le soir-même ! Mais c'est pour elle la seule solution, tout vaut mieux que d'épouser cet homme ! C'est dans cette même diligence qu'elle va rencontrer un homme et deux femmes, en discutant avec eux elle va apprendre qu'elles sont danseuses de music-hall. Normalement elles sont trois, mais l'une étant malade, les voilà se rendant à une représentation alors qu'il en manque une.
Au fil de cette discussion, Donela va se laisser convaincre de prendre la place de l'absente, après tout ce n'est que pour un soir et au moins elle aura un point de chute pour dormir cette nuit. Elle ne sait pas dans quoi elle s'engage exactement, mais ce que ses compagnons de route lui ont dévoilés sur le comte l'intrigue et la voilà qui veut voir de ses propres yeux cet homme. C'est une soirée organisée par le comte, chez lui, pour certains de ses amis et connaissances, une soirée où les hommes ne sont pas forcément accompagnés par leurs femmes, mais bien par leurs " petites amies ". Vous avez compris que ce genre de soirée se termine généralement de manière fort peu habillée.
Alors que Donela, après cette représentation et quelques discussions avec le comte décide qu'il est temps pour elle d'aller se coucher, au moment où elle s'est enfin endormie, le comte la réveille. Forcément, pour lui elle est danseuse et non une jeune fille de bonne famille, il est donc normal pour lui qu'elle soit une fille qui n'attend que lui ! Mais ce n'est pas le cas, et il le comprendra. Après cet événement, alors que le comte est enfin retourné dans sa propre chambre, laissant la jeune femme tranquille, elle se sent en danger et veut à nouveau prendre la fuite en peine nuit.
C'est là que les choses vont changer, en effet le comte est en danger, elle a surpris une conversation au détour d'un couloir et elle ne peut décemment pas ne rien faire. Mais là je ne vous en dévoile pas plus 🙂 Après sa déconvenue de la nuit précédente, le comte va-t-il croire la jeune femme si celle-ci lui révèle ce qu'elle a entendu ? Que peut faire Donela alors qu'elle est en fuite et ne doit absolument pas se faire remarquer ? Qui sont ces personnes qui en veulent au comte ?
C'est clair que les romances de Barbara Cartland n'amènent rien de nouveau, c'est vrai qu'elles sont rapides, mais jamais sans émotions. Personnellement j'ai toujours aimé ses livres, et jusqu'à présent, j'ai eu une seule déception, et ce n'est pas avec ce livre-ci 🙂
Séduisant, fortuné et portant un nom célèbre, il était littéralement poursuivi par les femmes depuis sa sortie d'Eton. Quel homme serait resté indifférent devant tant de succès ? Entouré, flatté, complimenté, il choisissait ses partenaires comme on choisit des fruits dans une corbeille pleine.Merci aux éditions J'ai Lu pour Elle pour leur confiance.