Et si les nazis dirigés par Adolf Hitler avait gagné la seconde Guerre Mondiale? Si la race Aryenne avait pris le pas sur le monde? Oxanna Hope, vous l'aurez compris, nous propose une dystopie sur cette idée, et c'est ce qui m'a immédiatement séduite. Une saga jeunesse de qualité à la Française, il faut le dire, c'est suffisamment rare pour que je saute sur l'occasion. Ce premier tome a répondu à toutes mes attentes, il est très intelligemment construit, il est dur, Oxanna Hope J'ai donc trouvé l'idée vraiment originale et séduisante, et j'ai dévoré les 383 pages (de la version intégrale France Loisirs) de ce premier tome. Je vous avoue que je me freine, je m'oblige à faire une pause et à m'orienter vers d'autre lectures, car la fin de ce premier opus donne le ton et l'envie féroce de lire la suite. Krista, n'est pas spécialement une jeune fille attachante, peut-être le deviendra t-elle davantage au fil des tomes, cependant elle est droite, elle ne tergiverse pas indéfiniment comme le font souvent les héroïnes de ce type de lecture. Elle est pourtant jeune, mais son profil colle parfaitement avec la discipline aryenne et son absence de sentiments et d'empathie. Elle constate, subit et son mental fait de lui-même très rapidement le tri et prend la décision adéquate. Une belle réussite que je vous conseille vraiment de découvrir. De l'action et des révélations à juste dose qui font de cette lecture un plaisir pour un public très large. n'hésite pas, elle ne préserve aucun de ses personnages qu'ils soient ou non au premier plan. Elle fait vivre à Krista la pire des situations que pouvait rencontrer une jeune Aryenne, découvrir que tout ce que auquel elle croit n'est peut-être pas si juste, pas si légitime que cela. C'est au final un roman qui aborde de nombreux sujets, qui remet en question les certitudes actuelles, puisque l'histoire est écrite dans les livres, puisque nos aînés nous les ont enseigné, les choses ne peuvent pas être autrement, pourtant... L'effet papillon ou la théorie du chaos, une victoire ou une défaite lors d'un conflit mondial, la survie ou la mort d'un dirigeant ou d'un dictateur, impacterait à jamais la destinée du monde. Stephen King avait illustré la chose dans son roman 22/11/63 où le fait d'empêcher la mort de Kennedy avait totalement modifié la destinée et l'histoire des Etats-Unis.