Deux semaines après le premier épisode épique de War of the Realms, la saga de Jason Aaron et Russell Dauterman reprend nous conduisant au cœur de la guerre entre les armées de Malekith et les combattants de Midgard.
Comme je m'en doutais fortement, ce deuxième épisode est une énorme baston bien épique qui a aussi pour but de nous introduire les tie-ins à cette maxi-série. Le don est d'ailleurs lancé dès lors que Wolverine croise Frank Castle ; Jason Aaron donne envie de lire leurs aventures en commun tellement les échanges entre les deux sont funs. Cet exercice est souvent casse-gueule ou un peu lourd, je me rappelle encore de Axis qui donnait plus l'impression que l'action se déroulait sur les titres périphériques ou Secret Empire qui, à un moment donné, était une succession de teasers. Là, Aaron pense sa structure pour bien intégrer ses teasers et rendre cela logique à son flot narratif.
Mais, résumer ce numéro qu'à un catalogue pour vendre plus de tie-ins serait bien réducteur, ce numéro est surtout une grande bataille comme on espérait la voir dès que War of the Realms a été annoncé. Toute la mythologie asgardienne côtoie pour de vrai les supers de Marvel offrant des scènes grandioses. Aussi, Aaron ne joue pas trop la carte du mystère préférant répondre à la plupart des questions soulevées dans le précédent épisode. Il renouvelle ainsi l'intérêt mais, aussi, la curiosité de son lectorat. On termine ainsi le numéro avec l'envie de lire la suite - si on a apprécié ce que nous venons de lire bien évidemment.
L'intérêt de War of the Realms n'est pas simplement la bagarre puisque les principaux protagonistes sont bien mis en avant à chaque moment. On sent que certains personnages ne s'en sortiront pas indemnes, reste à savoir combien de personnes mais, déjà, des têtes tombent et d'autres commencent à changer de statut. L'autre intérêt de la maxi-série réside dans les dessins de Russell Dauterman qui arrive à montrer des scènes grandioses et à gérer à la perfection le large casting de la série. L'arrivée des Valkyries est spectaculaire tout en étant incroyablement cohérente visuellement parlant.