Éditions Casterman, 2013 (62 pages)
Ma note : 15/20
Pour ce septième album mettant en scène les aventures de notre célèbre reporter belge, direction les terres écossaises où Hergé semble évoquer le fameux mythe du monstre du Loch Ness à travers la mystérieuse Île noire et la créature qu’elle recèle. Si le capitaine Haddock et le professeur Tournesol sont toujours aux abonnés absents (ils n’apparaîtront qu’un peu plus tard dans les albums), je n’aurai une nouvelle fois pas boudé mon plaisir en me plongeant avec délice dans l’atmosphère envoûtante de cet opus. Reste que j’étais persuadée que la partie sur l’île prenait bien plus de place dans le découpage de l’intrigue, ce qui fait que j’ai été un brin (mais seulement un brin) déçue.
Je rêve de me rendre un jour en Écosse, aussi L’Île noire a toujours eu sur moi un certain pouvoir d’attraction. La couverture en elle-même n’est-elle pas déjà sublime, nous invitant au rêve ainsi qu’à l’évasion ? Je me répète, mais j’aime tellement les albums Tintin pour ce côté dépaysant à souhait. Après l’Amérique du Sud, l’Égypte ou encore l’Asie, Hergé continue de proposer à ses lecteurs des voyages dans des contrées lointaines (même si l’Écosse n’est finalement pas si loin de chez nous).
Aventure et suspense sont bien sûr toujours au rendez-vous, puisque Tintin se trouve ici confronté à toute une bande de faux-monnayeurs aux méthodes plutôt radicales. Étrangement, c’est cette fois-ci par un pur hasard que notre héros croise la route des malfrats : l’aviation tient une place plutôt importante dans cet album.
J’ai aimé cet album pour sa partie consacrée à la découverte de l’Île noire, pour ses scènes implantées en plein cœur d’un village écossais (l’occasion pour le lecteur de découvrir Tintin en kilt !), pour la maladresse des Dupondt qui m’aura fait sourire, mais aussi pour ses méchants si réussis (je pense surtout au docteur Müller et à Ranko). Nul doute : je ne me lasse pas de lire les BD Tintin, et j’ai déjà hâte de poursuivre l’aventure !