Éditeur : Charoumu
Parution : 01/04/2019
Nombre de pages : 446
Genre : policier
L'auteur :
Quatrième de couverture :
La vie d’une femme est entre tes mains. Un seul indice : Schubert… De quel lieu s’agit-il ? Si tu m’envoies la réponse avant minuit, je l’épargnerai ! Niko Lars, ta créature qui refuse de disparaître." Depuis que Marion Cardeau a fait mourir le héros récurrent de ses romans, un inconnu la terrifie en lui envoyant des mails signés Niko Lars : il lui annonce à l’avance, à travers une énigme, le lac d’Auvergne où il déposera le corps d’une femme assassinée. Le commissaire Balan du SRPJ de Clermont-Ferrand voit bientôt en Marion le seul maillon susceptible de conduire les enquêteurs au meurtrier : ce dernier l’a nécessairement côtoyée puisqu’il dépose sur le corps de chaque victime un objet lui ayant appartenu. Alors, qui se cache derrière le pseudonyme du héros évincé ? Un proche de la romancière ? Un lecteur déçu ?... Pourquoi pas son nouveau collègue à la clinique des Tilleuls, l’énigmatique Ludovic Magnard qui ne la laisse pas indifférente ?... Totalement anéanti par son impuissance, Balan se pose des questions plus troublantes : où et quand Marion a-t-elle rencontré son tour-menteur ? Ignore-t-elle vraiment les raisons d'un tel harcèlement ?... Et surtout, pourquoi prétend-t-elle avoir oublié des souvenirs pourtant mémorables ? Au fil d’une enquête foisonnante en fausses pistes et en rebondissements, le lecteur découvre les personnalités complexes de victimes souvent attachantes et de suspects aux alibis inattaquables !
Mon avis :
« Dans sa mémoire, un ciel estival à la lumière éblouissante remplaça le couvercle nuageux plombé qui donnait à la matinée des allures de crépuscule ; un soleil brûlant se substitua à la grisaille humide et brumeuse... Il n'avait plus quarante-et-un ans mais douze, quinze ou dix-sept. Une bande de cousins, d'amis, de jeunes Ciotadens le tirait de sa solitude. Des cris joyeux, des provocations, des défis parfois téméraires montaient jusqu'à lui, accompagnés de l'éclat des plongeons dans la faille aux eaux turquoise. »
La Ciotat, avril 2017 : un homme en deuil se rend sur les lieux où il rencontra celle qui fut son épouse adorée. Perdu dans ses souvenirs au bord des rochers, ce dernier est poussé dans le vide par un inconnu. Qui voulait donc la mort de ce professeur d'université à la vie sans remous et déjà bien secoué par les épreuves de la vie ?
Clermont-Ferrand, septembre 2017 : Marion Cardeau, jeune auteure à succès, est prise pour cible par un tueur retors et insaisissable qui lui en veut d'avoir fait disparaître le héros de ses romans policiers. Ce dernier la harcèle via des SMS et laisse des objets qui ont appartenu à Marion sur le lieu de ses crimes. Mais pourquoi la prend-il pour cible ?
Le commissaire Romain Balan du SRPJ, chargé de résoudre cette enquête, se retrouve face à un véritable casse-tête, le criminel le baladant au cœur des lacs d'Auvergne et semant des indices tel un Petit Poucet machiavélique. Le meurtrier semble toujours avoir une longueur d'avance sur les enquêteurs, qui pressés par leur hiérarchie, aimeraient mettre fin à cette hécatombe.La clé de l'énigme est certainement Marion, mais cette dernière doit lutter contre les barrières qui se dressent devant sa mémoire. La jeune femme va devoir renouer avec son passé et creuser dans les limbes de ses souvenirs si elle veut prendre l'assassin de vitesse et ne pas être la prochaine victime de son palmarès macabre...
Entre la Grande Bleue et les lacs d'Auvergne, Simone Chanet-Munsch nous balade dans un jeu de piste meurtrier, mené d'une main de maître par un tueur expert en devinettes qui veut la peau d'une romancière à succès. Riche en traquenards et en fausses pistes, l'intrigue qui court sur plus de quatre-cents pages mène le lecteur sur des chemins de traverse pour mieux le perdre dans une intrigue foisonnante et fertile en rebondissements de dernière minute. Mêlant enquête policière et promenade au cœur d'une nature sauvage et authentique, 36 Quai des Arvernes est un polar aussi intriguant qu'oxygénant !
Merci à Simone Chanet-Munsch.