Pour résumer:
Il a tout oublié. D’où il vient, qui il est, pourquoi il erre, seul. Tout… jusqu’à son nom. Sur le chemin de l’institut qui est censé le recueillir, il passe devant un cabaret et y entre instinctivement, comme guidé par la musique. Le voilà participant malgré lui à une audition. Il s’invente un prénom, « Loup ». Et là, comme par miracle, ses mains se souviennent, et la guitare entre ses doigts révèle un musicien magique. Embauché pour rejoindre le groupe de la jolie miss Ti, il connaîtra les concerts, l’amitié, l’amour, la célébrité, mais retrouvera-t-il la mémoire ?
Ce que j’en pense:
Loup se réveille mais ne sait plus qui il est. Alors qu’il ne sait rien de lui, il se découvre des talents de musicien.
Le scénario est simple. Néanmoins, je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire. À mon sens, l’intrigue de base est vraiment riche mais selon moi, la quête de l’identité n’a pas été assez exploitée. Cela manque cruellement de ce point de vue, surtout que passé les premières planches, je m’attendais vraiment à ce que le sujet soit un peu plus fouillé.
Le personnage principal, Loup, est très énigmatique. Forcément, il ignore son identité, tout comme le lecteur. Rien ne laisse deviner sa personnalité, rien ne transparaît et c’est très frustrant. Pour le coup, je trouve que le personnage manque de consistance.
La fin relève néanmoins le niveau général de ce one- shot. Renaud Dillies dissémine un peu de poésie et cela fait franchement du bien.
En revanche, j’ai adoré l’esthétique tout en douceur avec des couleurs aux multiples nuances.
Bref:
Pas totalement conquise.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu:
Y a pas que moi qui en parle:
Cette semaine chez Moka.