Juges et Coupables - Guillaume Herambourg

Par Carnet De Lecture @NLecture

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Juges et Coupables, entre thriller psychologique et roman philosophique, un surprenant récit social, initiatique et métaphysique qui interrogera vos sens les plus profonds.
Une écriture originale pour une intrigue puissante et percutante comme coupée au rasoir. Elle commence dans les profondeurs et les ténèbres abyssales où règnent l’incertitude, l’enfermement et l’obscurité la plus totale vers une lente montée au ciel et à la lumière.
L’itinéraire littéraire de l’âme perdue d’un jeune délinquant nommé Luce au cœur d’une folie furieuse et meurtrière en suivant de noirs désirs…
Autour de cet être humain en chemin vers sa destinée, et de son monde, deux nuances :
D’un côté, le journal intime de Lucia, lecture inspirante d’une expérience intérieure telle la lune dans la nuit noire. Ses pensées sauvages, sa poésie, son « savoir aimer », ses méditations sur la vie. Une volonté de pleine conscience, de sagesse, d’être libre. Force mentale bienveillante et humaniste.
Mais, qui est Lucia ?
Et de l’autre, derrière la lumière, comme une ombre, une force brute, les paroles amères d’une sombre résurgence trouble et manipulatrice, celles de Jack.
Qui est Jack ?
Une histoire contemporaine, romanesque et humaniste. Un livre écrit à cœur ouvert… Jugé coupable.
* * *
Dans ce thriller psychologique que Guillaume Herambourg m’a proposé pour chronique, nous suivons Luce.
Le jeune homme a subit un décès dans son enfonce qui l’a beaucoup perturbé, il manque d’amour et semble destiné à une vie misérable jusqu’à sa rencontre avec Jack. Ce dernier est une sorte de gourou manipulateur qui va émanciper Luce en manque de repères et l’entraîner dans la violence, la drogue et rendre le jeune homme redevable envers lui.
Le roman débute sur une scène de tuerie, nous en suivons les actions par les pensées de Luce qui doit faire face aux conséquences de ses actes passées.
Le récit est sombre, une autre voix s’y mêle en lisant le journal intime de Lucia, une jeune femme qui semble assez fragile. Elle nous livre des réflexions psychologiques et des explications sur l’intrigue principalement sur les choix de vie de Luce.
L’écriture très très dense est particulière, perturbante même puisque je ne pense pas avoir tout compris !
Il y a un fort questionnement sur le désir de vivre, une analyse de la mort, une noirceur dans la vision de la nature humaine et une réflexion sur les conséquences de tout choix de vie…
Le cheminement est lent, il y a beaucoup de récits parallèles à l’intrigue même si au final ils expliquent certains aspects de Luce ou poussent à s’interroger sur l’humain que l’on est.
Pour ma part, je n’ai pas su approfondir ces questionnements car les amorces de réflexions sont plus basées sur les faits de l’intrigue et non sur les personnages. Cette dépersonnalisation ne m’a pas permis d’entrer dans l’esprit de Luce, il ne m’a pas touchée, je ne me suis pas non plus attachée aux autres personnages qui me semblent tout aussi distants et irréels.
Cependant, je ne doute pas que cette forme de récit puisse convenir à d’autres, d’autant que le rythme accélère un peu au second tiers du livre avec la résolution de l’intrigue et une conclusion plutôt inattendue laisse entrevoir une lueur dans les Ténèbres…