Batman Beyond #31

J'adorais la série animée Batman Beyond, il n'y avait pas de raison que je ne suive pas le comic book du même nom mais, je n'ai jamais franchi le pas. Mais l'arrivée du dessinateur Rick Leonardi me motive à découvrir ces histoires inédites écrites par Dan Jurgens.

Commencer une série qui a débuter depuis un moment n'est pas forcément évident, d'autant plus qu'avec les renumérotations très fréquentes, les éditeurs et éditrices savent qu'une porte d'entrée pour un nouveau lectorat n'est jamais loin. Stan Lee lui préférait imposer aux auteurs et autrices avec qui il bossait de penser chaque épisode comme une porte d'entrée pour de nouvelles personnes. Il fallait donc présenter les personnages et la situation dans les premières pages. Cette méthode a fini par se généraliser chez les scénaristes d'une certaine génération - dont fait partie Dan Jurgens - mais a quelque peu évolué au fil des années avec l'évolution du marché qui pense de plus la construction des histoires au format album qu'au format single.

Pour être plus clair, l'arrivée de Rick Leonardi aux dessins est également le début d'un nouvel arc, cet épisode est donc idéal pour commencer à suivre le titre. J'avoue que connaître un peu le contexte de Batman Beyond est plutôt le bienvenu afin d'en profiter pleinement. Pour le reste, Dan Jurgens lance une nouvelle intrigue mais il présente les tenants et aboutissants mais aussi les personnages de manière bien efficace. Par exemple, je n'avais jamais entendu parler de Matt mais, maintenant, je sais qui il est.

L'histoire débute en nous emmenant dans le nouveau Arkham Asylum qui ne pense plus comme l'Institut d'autre fois. Bruce Wayne qui visite les lieux découvre cette nouvelle manière de fonctionner mais cela ne le rassure pas (en même temps c'est Bruce Wayne). Pendant ce temps-là, Terry et Matt essaient de savoir ce qui se passe chez Power Tech, des anciens rivaux de Wayne ce qui l'emmène à rencontrer un nouvel ennemi, The Splitt.

L'épisode n'étonne pas si on connaît la série animée, elle en suit le même principe mais, c'est aussi pour cela qu'on suit ce genre de titre. Cela n'empêche pas d'avoir l'impression de lire un comicbook et pas une adaptation d'un dessin animé.

Les dessins de Rick Leonardi étaient la raison pour laquelle j'ai commencé à suivre le titre mais, je suis un peu déçu. Je suis plutôt fan du côté brut qu'il adoptait sur Uncanny X-Men et Spider-Man 2099. Là, avec l'encrage et la colorisation modernes, cela perd de son charme. Cela n'empêche qu'on reconnaît tout son talent de metteur en scène et de dessinateur.

Batman Beyond #31