Red sonja and vampirella meet betty and veronica : girls power chez dynamite!

Par Universcomics @Josemaniette
Aujourd'hui nous nous donnons tous rendez-vous à Riverdale, à l'occasion des 15 ans de la maison d'édition Dynamite. L'entrée est exclusivement réservée aux filles... pensez donc, d'un côté nous avons Red Sonja et Vampirella, de l'autre Betty et Veronica, qui en quelque sorte jouent à domicile. La jolie vampire et la rousse barbare ne sont pas là par hasard. C'est que des forces du Mal rodent à Riverdale... d'ailleurs des cadavres sont retrouvés vidés de leur sang. A la morgue, elles parviennent ainsi à comprendre que le Cult of Chaos est impliqué, en observant le cadavre du prof de biologie de Betty et Veronica. Ces dernières jouent les journalistes pour la gazette de la faculté, et c'est fort logiquement que les quatre donzelles vont devoir unir leurs forces, pour tenter de remonter la piste des assassins sataniques.  Le problème, c'est qu'il est difficile de passer inaperçu quand on s'appelle Vampirella ou Red Sonja, à moins d'accepter de se conformer aux us et coutumes (et codes vestimentaires) des lieux. Si les débuts de cette histoire sont assez académiques, voire même monotones, c'est à cet instant que la mini-série prend son essor, en plongeant deux personnages au caractère bien trempé dans l'univers impitoyable et estudiantin de Riverdale, où d'ailleurs Archie fait une très brève apparition assez ironique.  Amy Chu s'amuse avec les poncifs du genre qui sont tous un prétexte pour sourire ou légèrement réfléchir, que ce soit les sempiternelles parties de football américain, ou la vie de classe en elle-même. Le dessin est confié à MariaLaura Sanapo, qui ces dernières années a fait d'énormes pas en avant dans son art, et qui aujourd'hui démontre une maîtrise quasi totale sur plus de 20 pages, insufflant grâce et féminité à tous les personnages, et conservant parfaitement une mise en page lisible et fort agréable. Cette réunion inattendue, qui mêle le sérieux et l'horreur avec l'insouciance et la superficialité toute américaine, est au final une jolie surprise, qui se termine sur un nouveau crime, et donne fatalement envie d'en savoir plus. Là où souvent Marvel ou DC s'évertue à faire rire leurs lecteurs avec des histoires qui se contorsionnent et sont parfois empruntes de mauvais goût, chez Dynamite on a choisi la voie de la simplicité et de l'humour girly, et ça se passe avec beaucoup de naturel.
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