« Moi, je suis blue. C’est une expression des premiers temps du blues, un sentiment de résignation, l’impression de crouler sous le poids de ce qui nous arrive. Dans mon cas, des agressions. Mais seuls les lâches s’en prennent aux autres. Les forts… Les forts vont de l’avant. »
Un pays, deux univers, deux mondes différents, une seule passion : le jazz ! Un livre que j’ai acheté uniquement pour le titre, en fait. Parce que j’avoue, il me vendait du rêve.
Quand je l’ai acheté, je ne me souviens pas si j’avais lu le résumé ou non, du coup, je ne savais pas trop à quoi m’attendre en le lisant. Mais, je pensais quand même à une petite romance entre un garçon et une fille réunit par la même passion : jouer de la musique.
Mais en fait, pas du tout ! On fait la découverte, d’Alvar et Steffi. Alvar, est un vieux monsieur qui habite dans une maison de retraite et Steffi, une jeune adolescente de quinze ans, allant au collège ! C’est une rencontre qui se fait tout à fait par hasard. Ils se lient d’amitié et Alvar entreprend de raconter sa vie à Steffi… Le fil conducteur ? Le jazz.
Avec un fond de Seconde Guerre Mondiale !
Vous commencez à le savoir, mais les livres qui parlent de la S.G.M, j’aime beaucoup ! D’autant plus, s’ils nous racontent la vie des personnes qui subissaient de manière « indirecte » la Guerre. Les personnes qui n’étaient pas les sur le front. Les pays qui n’étaient pas vraiment dans la guerre.
Certes, ils ont eu des conséquences de la Guerre. Mais, ça ne les pas empêcher de vivre leur vie, même s’ils vivaient dans une peur retenue si je peux dire ça comme ça.
Et pour ça, il y avait les concerts au Nalen, le soir avec les groupes de Jazz que seuls les initiés écoutaient sans jugement et sans peur. Parce qu’à l’époque, le Jazz n’était pas bien vu…
Comme Steffi, d’ailleurs… Elle n’est pas aimée dans son collège et se réfugie dans la musique pour se sentir enfin elle-même !
C’est un livre que j’ai beaucoup aimé ! Parce qu’on en apprend beaucoup sur les suédois pendant la Seconde Guerre Mondiale : comment, ils la vivaient et surtout qu’elle place avaient pour eux la musique notamment le Jazz.
Ma note 5/5