Pour résumer:
Étudiante en Lettres classiques à la Sorbonne, Séverine n’est ni belle, ni laide, ni brillante, ni médiocre. La jeune femme coule une existence banale, sans éclat mais sans drame, aux côtés d’un compagnon qui lui prête moins d’attention qu’aux séries télévisées ou aux jeux vidéo. À l’issue d’un baby-sitting, elle se voit prêter un chemisier en soie qui va mystérieusement changer sa vie. Du jour au lendemain, les hommes posent sur elle un regard différent, chargé de désir. Le vêtement est-il doté d’un pouvoir magique ? Séverine l’ignore, mais elle constate qu’il lui permet de se sentir davantage en confiance. Et de reprendre en main son destin…
Ce que j’en pense:
Séverine, étudiante en lettres, est transparente. Tout change à cause d’un chemisier qui révèle sa silhouette.
Voilà, je lis mon premier Vivès. J’ai lu beaucoup d’avis partagés sur l’oeuvre de Vivès et je voulais me faire ma propre opinion. C’est avec Le Chemisier que j’ai décidé de sauter la pas.
Pour le coup, le scénario tourne autour de l’influence du regard des autres sur notre propre regard. Grâce à ce chemisier, Séverine va se libérer sexuellement et faire des choses dont elle ne se pensait pas capable. C’est un véritable jeu des apparences qui se noue. Le chemisier va permettre au personnage de s’affirmer et lui permet de se questionner sur sa vie de jeune femme adulte.
Ce one-shot a un côté plutôt dérangeant, certaines planches ne m’ont pas vraiment mises à l’aise. L’auteur insiste sur le regard des hommes. Ce regard, très sexualisé, fait de Séverine un objet de désir. Finalement, quel est le message derrière cette BD? Je me pose encore la question.
L’esthétique en noir et blanc est très simple. Parfois les personnages n’ont pas de regard pour mettre d’autres détails en avant qui sont parfois là aussi plutôt dérangeants.
Bref:
Une BD qui m’a dérangée par certains aspects.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu: