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► Titre : La confrérie des mages, tome 1 : La renaissance
Auteur : Emmanuelle Ferré
Sorti le 28 mars 2014
Lu en juin
Editions Almathée
Genre : Fantasy médiévale
► 4eme de couverture :
Les habitants de la contrée indépendante des Bocages Mauves mènent une vie paisible jusqu’au jour où ils doivent faire face à d’étranges disparitions. Sachairi Correnaigh, l’Administrateur qui dirige cette contrée, comprend très vite que les responsables de ces méfaits ont recours aux forces occultes employées traditionnellement par les Mages. Sans hésiter, il fait appel à la Confrérie des Mages, une organisation veillant à ce que la pratique des forces occultes se fasse dans le respect des populations. Sachairi est alors loin de se douter que toute cette agitation n’est que le préambule d’un conflit bien plus grave qui va mettre en péril la contrée mais aussi le royaume voisin de Tanera. Et contre toute attente, les membres de la Confrérie vont découvrir que Lera, sa fille âgée de douze ans, possède des dons particuliers. Pour Lera, c’est le début d’une aventure qui la mènera aux confins du royaume de Tanera auprès des Mages. Au cours de son apprentissage, la jeune fille sera amenée à faire des découvertes sur l’origine même de leurs pouvoirs ainsi que sur son passé mais par-dessus tout, ses dons seront la clé d’un rassemblement qui permettra de faire face à une guerre menaçant tout un peuple.
Je remercie chaleureusement Emmanuelle Ferré ainsi que les éditions Amalthée pour l’envoi des deux premiers tomes de la trilogie.
Bon… L’heure est grave. J’ai dévoré ce roman (ce pavé!) et je n’ai qu’une hâte : attaquer le second tome. J’ai vraiment très très envie de retrouver les personnages, la plume, l’univers, tout… Dès les premières pages j’ai été happé par l’histoire, captivée par les mots de l’auteure, je n’avais qu’une seule chose en tête : lire, lire et lire encore. Lire à ne plus en dormir, lire dès que l’occasion se présentait. C’est à chaque fois avec regret que je refermais ce livre pour reprendre mon train-train quotidien ; une vraie déchirure.
Le premier tome de la saga La confrérie des mages c’est une intrigue passionnante et envoûtante qui immerge immédiatement le lecteur dans un univers incroyable. Un univers d’une extrême richesse qui ne cessera de vous surprendre toute la lecture durant. On sent que tout est pensé de A à Z et ce dans les moindres détails, en témoigne la très belle carte du Royaume que l’auteure nous propose de découvrir au début du livre. La version papier est d’ailleurs très pratique et agréable car elle m’a permis de faire des retours en arrière afin de visualiser les lieux et villes dont il était question dans le récit : un atout non négligeable !
Je pense être en mesure d’affirmer que j’aime de plus en plus la fantasy et surtout, la fantasy médiévale. Après avoir frôlé le coup de cœur avec Ahogur de Sonia J. Fadda, je frôle ici aussi le coup de cœur ! La plume de d’Emmanuelle Ferré n’y est sans doute pas pour rien, elle est d’une très grande fluidité, belle et agréable, elle berce autant qu’elle captive. L’auteure maîtrise aussi bien l’art des descriptions que celui du dialogue, des réflexions et de l’action, tout est vraiment bien dosé et surtout : on ne s’ennuie jamais.
En plus de pénétrer dans un univers riche et palpitant, le lecteur découvre des personnages fabuleux, fouillés, atypiques et attachants. J’ai particulièrement apprécié le duo Lera/Alistair, je l’ai trouvé vraiment impressionnant, complémentaire et amusant. Malgré quelques difficultés à retenir les noms de tous les personnages – noms souvent étranges qui ont un certain charme, je savais toujours de qui on parlait, qui était au centre de l’attention etc. Lera, le personnage principal du récit, est une jeune fille (pas encore femme) incroyable qui se découvre en même temps que le monde la découvre. Elle va être amenée à faire de nombreuses rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres, tantôt dangereuses, tantôt salutaires. Les dialogues sont savoureux et la simple mention de quelques personnages donne le sourire, c’est comme une gigantesque famille dans laquelle tout le monde trouve sa place.
Le lecteur évolue donc aux côtés de Lera et de ses compagnons, de sa famille et des gens qu’elle apprécie. Nous découvrons la ville d’Eghenell ainsi que l’agitation et la convivialité qui la caractérisent. Nous voyageons de contrées en contrées, des Bocages Mauves aux Trois Rivières en passant par d’autres villes. Au fil du temps, on se rend compte qu’un danger plane et vient troubler la quiétude du royaume de Tanera. Un danger redoutable dont l’origine demeure indéterminée, dont on ne soupçonne même pas la puissance… Des villageois disparaissent, des attaques ont lieu… C’est violent et mystérieux, nul ne semble vraiment comprendre ce qui se passe… Intervient alors la confrérie des mages, eh oui, le titre n’a pas été choisi au hasard !
La confrérie c’est une organisation très puissante qui semble autant inspirer le respect que la crainte. Elle est constituée de mages à la cape rouge et d’apprentis à la cape orange. Je dois vous avouer que je rêve secrètement de revêtir cette cape orange, non seulement parce que j’adore le orange, mais surtout parce que cette organisation me fascine. Qui n’a jamais rêvé d’être un mage ? La confrérie joue un rôle important et nous allons assister à une initiation aux forces occultes. Ce premier tome nous propose un apprentissage passionnant, riche et varié : l’apprenti en question va apprendre à développer ses capacités ainsi qu’à les contrôler. J’ai adoré les passages relatant cette initiation !
Plus on progresse et plus l’intrigue se densifie. J’aime quand l’histoire emprunte des chemins que je ne soupçonnais pas ou qu’au contraire, elle s’oriente vers les pistes que j’avais imaginées. Chaque chapitre apporte son lot d’informations et certaines sont plus précieuses que d’autres. Plusieurs thèmes sont ainsi mis en avant afin de déployer leur pleine puissance. Magie et politique vont de pair, s’associant afin de lutter contre une menace commune, non sans mal… Amitié et famille constituent les piliers de ce livre, une famille atypique et soudée sur laquelle un voile de mystère plane. Le passé de la jeune Lera demeure une énigme que l’on tente de résoudre, un immense puzzle dont toutes les pièces semblent s’imbriquer au fur et à mesure.
Lera, une si jeune fille qui possède déjà un immense vécu. Personnage central et sans doute emblématique de la saga, c’est elle qui entraîne le lecteur ainsi que ses compagnons, c’est elle qui donne le sourire et la force de se battre. Elle nous prouve que la famille ce n’est pas uniquement les liens du sang mais que l’on a besoin de savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. J’ai profondément aimé son tempérament fougueux, son côté tête brûlé qui ne cesse de surprendre les gens qui l’entourent. Elle ne manque pas de ressources et son imagination, au même titre que celle de l’auteure, semble inépuisable.
Bien que la guerre gronde et que la violence fasse partie intégrante du récit, l’auteure nous réserve énormément de passages tendres et drôles, de moment très doux durant lesquels le lecteur prend le temps de se poser. On assiste à la préparation des uns, aux combats des autres en même temps que l’on voit certains liens se tisser. Il faut prendre ce livre comme une immense toile d’araignée dans laquelle les fils se croisent et s’entrecroisent, se percutent et se brisent pour finir par converger et voir émerger un fil plus important que les autres.
Vous l’aurez sans doute compris, l’intrigue est vraiment palpitante et bien construite. Ce premier tome met la barre très haut et je me demande ce que l’auteure nous réserve pour le second. Tout au long de la lecture je me suis imaginée traverser les contrées, partir à la découverte de la confrérie, utiliser les éléments et maîtriser les forces occultes. De très nombreux thèmes sont abordés et j’ai vraiment hâte de les retrouver dans le second opus.
En définitive, La confrérie des mages c’est un pavé qui se lit très très vite. Ce premier tome fut une excellente lecture qui laisse présager une très belle suite. J’ai hâte de replonger dans l’univers riche et complexe de la saga, de retrouver les personnages et d’en apprendre davantage sur l’issue de la guerre. Ce livre renferme une histoire fascinante et intense. L’auteure n’a cessé de me surprendre, son imagination est débordante et immerge totalement le lecteur dans un monde créé de toutes pièces. Je ne peux que vous recommander ce superbe premier tome qui frôle le coup de cœur. Si vous aimez la fantasy médiévale : foncez.
► 3 raisons de lire La confrérie des mages, tome 1 :
- Un univers fascinant et envoûtant
- Des personnages atypiques et attachants
- Une très belle plume
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