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Mon mois de mai a été rythmé par la diffusion de la huitième et dernière saison de Game of Thrones. Durant cette période, j’étais incapable de lire obnubilée que j’étais par la série et son univers. Le goût de la lecture revenue, j’avais très envie de me plonger dans un univers de fantasy. Et depuis septembre dernier, le roman qui me faisait le plus envie était « Ash Princess » de Laura Sebastian.
Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu’elle n’a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s’appelle maintenant Thora, princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu’elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu’à une chose : regagner son pouvoir.
Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu’où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.
Lors de la sortie du roman en librairie, j’ai immédiatement été séduite par la sublime couverture ainsi que par la phrase d’accroche « Ils ont tué ma mère. Ils ont volé mon nom. À moi de les réduire en cendres ». Il ne m’en fallait pas plus pour être convaincu.
Théodosia avait seulement six ans lorsqu’elle a assisté à l’assassinat de sa mère, la Reine d’Astrée. La princesse vivait une vie paisible, aimée et choyée par sa mère.Mais Astrée est une terre pleine de richesses qui attire toutes les convoitises notamment celle des Kalovaxiens.
Les Kalovaxiens sont des colonisateurs qui guerroient pour s’approprier un territoire et des richesses allant jusqu’à les épuiser avant de partir ne laissant que des cendres sur leur passage.
D’Astrée, il ne reste que quelques citoyens réduits à l’esclavage. Toutefois comme tous les peuples opprimés,la population a soif de liberté. Théodosia est peut être la reine des cendres, mais ces cendres ne demandent qu’à être embrasées.
Théo est un personnage que j’ai adoré dès le début du roman, car c’est une héroïne parfaitement imparfaite. Théo était endormie, totalement engourdie subissant les mauvais traitements des Kalovaxiens sans sourciller. Sans un évènement en particulier – que je ne dévoilerai pas dans cette chronique – Théo continuerait à se cacher derrière son alter ego Thora.
C’est une héroïne courageuse et résiliente, mais qui ne cache pas ses failles. Elle doute, et cela la rend très humaine.
Laura Sebastian n’a pas créé seulement une belle héroïne qui a attisé ma curiosité et que j’ai hâte de connaître plus en profondeur dans les prochains tomes. L’autrice a été inventée de beaux personnages secondaires qui ont des choses à raconter et qui ne sont pas tout noir ou tout blanc. Cressentia est le personnagequi dissimule un potentiel énorme que j’attends impatiemment de découvrir.
Le seul point négatif qui pourrait rebuter de nombreux lecteurs est le triangle amoureux qui s’est mis doucement en place entre Théodosia, le prince et son ami d’enfance. J’attends de Théodosia un peu d’originalité. J’espère qu’elle fera le choix le plus compliqué qui la desservira politiquement.
L’univers établi par Laura Sebastian est passionnant. Et si vous avez aimé « The Curse » de Marie Rutkoski, vous allez adorer « Ash Princess ».