"Carnets noirs" et "Mr Mercedes" de Stephen King

"Carnets noirs" et "Mr Mercedes" de Stephen King

@tassadanslesmyriades

H E L L O | 🚗☂️

Stephen King

J'en ai profité pour commencer cette trilogie de polars alors même qu'un "challenge" littéraire était organisé par @floandbooks et @ilestbiencelivre : # unPrintempsavecKing

"Carnets noirs" et "Mr Mercedes" de Stephen King

Mr Mercedes : ( babelio) " Je crois qu'il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j'ai fait... La seule différence, c'est que moi, je l'ai vraiment fait ! " Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l'aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d'un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s'est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l'ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.

"Carnets noirs" et "Mr Mercedes" de Stephen King

Carnets noirs: ( babelio) En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s'emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C'est compter sans les mauvais tours du destin... et la perspicacité du détective Bill Hodges. Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l'obsession d'un fan. Dans ce formidable roman noir où l'on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur... ou le pire...

"Carnets noirs" et "Mr Mercedes" de Stephen King

Parmi les romans que j'ai lus récemment pour combattre le stress, il y a des thrillers. Voici deux Stephen King. Comme je ne suis pas très au point, j'ai lu "Carnets noirs" avant "Mr. Mercedes" et j'aime bien laisser passer un peu de temps avant de rédiger ma chronique à leur sujet.

Le temps fait que parfois j'oublie une partie de l'intrigue, ou alors entre temps je lis d'autres choses, ce qui fait grandir ou se réduire à peau de chagrin mon avis sur lesdits thrillers.

Et donc, vous le voulez mon avis ? Vous brûlez d'impatience, je le sens bien.😄 Pour être sincère, je me souviens à peine de l'histoire qui se déroule dans " Mr. Mercedes", mis à part le pitch de départ, soit un type qui s'amuse à foncer dans une foule avec sa voiture et un flic à la retraite qui se met à investiguer sur ce psychopathe.

Par contre, je me souviens parfaitement de "Carnets noirs" qui m'apparait désormais comme la petite pépite de cette saga. O n y retrouve toutes les bonnes ficelles du thriller à la King : des personnages attachants, dont un jeune garçon qui pourrait ressembler à chacun d'entre nous. Il y a aussi les fameux ressorts affectifs, là où le cœur fait les montagnes russes tant les rebondissements sont nombreux et les injustices d'une cruauté sans pareil.

Néanmoins à peine refermés les deux "polars" à la sauce King, j'ai trouvé qu'il manquait les principaux ingrédients miracles qui font de mes King favoris des petits "chefs chefs-d'œuvre" : la profondeur, les symboles, les sens cachés. Là où dans "La ligne verte", "Revival", "Carrie" , ou "Misery" et bien d'autres, on pouvait lire en double sens, le cynisme et la critique de la société de l'auteur, le parfait équilibre entre la situation des personnages et le contexte fouillé.

Bill Hodges, le détective de ces 2 tomes, ne m'aura pas convaincue. Je l'ai bien aimé mais il ne restera pas dans le Panthéon des personnages du King. Pourtant, j'ai lu les 2 tomes d'une traite, comme aspirée par les pages, par le rythme toujours soutenu, par la force des images, par l'évocation d'une certaine Amérique...

On passe un bon moment avec King.

Et vous qu'en pensez-vous ?

"Carnets noirs" et "Mr Mercedes" de Stephen King