Coucou,
Le voici le voilà, ce fameux billet que vous attendiez tel le Messie (faites semblant au moins ^^).
Du 23 au 26 mai 2019 se tenait le salon de mon coeur, Les Imaginales, 18ème édition, autour du thème de la Nature au sens large que ce soit l’écologie ou la nature humaine.
Pour une fois, je suis arrivée dès jeudi le premier jour d’ouverture jusqu’au dimanche début d’après-midi. Avec le recul, je pense que le jeudi, je ne le ferai plus, c’était sympa mais beaucoup des auteurs ne sont pas là pour cause d’obligations professionnelles, venir au salon à partir du vendredi est un bon moyen de profiter du calme avant l’arrivée de tout le monde le samedi. La prochaine fois par contre, je pense poser mes congés du vendredi au lundi pour voir enfin le défilé de body painting du dimanche soir.
Rencontres & dédicaces
Jeudi 23 mai :
Après mon check in à l’hôtel, j’arrive donc au salon vers 15h et retrouve Aelinel, que je rencontrais pour la première fois. Lors de la dédicace de Didier Graffet qui peinait à réaliser la colle que lui avait proposé Aelinel, j’écoutais la conversation à côté entre son voisin de table Olivier Romac et une jeune fille qui lui racontait qu’elle voulait faire ce métier ou quelque chose d’approchant et je ne peux résister à l’envie de vous le retranscrire pour vous montrer que quand on parle de salon magique, bienveillant, familial, ce ne sont pas des superlatifs lancés à la légère :
JF : J’ai essayé les Beaux-arts mais je n’ai pas été retenue
OR : Tu réessaieras l’année prochaine surtout hein ?
JF : Oui, là je fais la fac d’Art plastique de Metz.
OR : C’est bien aussi.
Fin de la dédicace
OR : Accroches-toi, je te souhaite de réussir.
Vous imaginez sans peine comment la jeunette est partie sur un nuage ^^
Ensuite, petit tour de Bulle avec premières dépenses et dédicaces :
Ma toute première prise d’otage a profité à Fabien Cerutti et l’achat des 2 derniers romans de la saga du Bâtard, il n’a pas été trop déçu de ne pas se retrouver face à un petit chat noir ^^ Note à moi-même, penser à lui prendre des médailles en chocolat pour l’année prochaine ^^
Sa voisine esseulée n’était autre que Isabelle Bauthian et j’ai donc pu avoir un peu de teasing pour le prochain livre des Rhéteurs (dont elle a juste commencé la rédaction, ne vous échauffez pas), en tout cas, on visitera Montès, youpi.
Dernière chasse de l’après-midi, Ariel Holzl et les deux premiers tomes de sa trilogie Les Soeurs Carmines. Il avait partagé ma chronique peu de temps auparavant ce qui a pu nous permettre d’échanger un peu, petit teasing également quant à l’éventuel tome compagnon sur Mr Nix, plusieurs pistes sont à l’étude, ça bouillonne sous la casquette ^^
Après la première conférence du festival, j’ai retrouvé Aelinel et ses amis pour une soirée au resto Les fines herbes. Si vous pensez venir au festival l’année prochaine, la plupart des bons restos sont concentrés Rue de la Maix, c’est simple on y est retourné chaque soir.
Vendredi 24 mai :
Mon premier achat s’est tourné vers le dernier bébé de Floriane Soulas, Les Noces de la renarde qui se passe sur deux temporalités au Japon avec du folklore japonais, banco.
Ensuite, un petit coucou à Emmanuel Chastellière pour lui prendre L’empire du léopard lu en numérique, le tome compagnon sort en février prochain.
Derniers achats du jour auprès de Nathalie Dau, une autrice touchante, je lui ai pris En revenir aux fées ressorti chez Voy’el, Bleu Puzzle qui est une des fins alternatives de sa saga Le livre de l’Enigme, on y retrouve Ceredawn mon personnage chouchou. J’ai eu la surprise que Nathalie Dau m’offre le 2ème volume des Contes myalgiques qui n’est plus trouvable où que ce soit et qu’elle réserve à ses fidèles lecteurs, séquence émotion, je ne m’y attendais pas du tout, je lui ai fait une bise (avec son accord bien sûr on est pas des sauvages ^^) parce que quand même c’était gentil de sa part ^^
Le soir, resto en amoureux au Punjab. Premier resto indien pour bibi, je suis décédée au plat (l’entrée était beaucoup trop riche aussi), purée mais c’est pas dit que c’est épicé, l’amoureux a gouté mon plat, « on sent bien l’aubergine » « ah oui ? Moi j’ai juste le feu dans la bouche là ^^, je ne sens rien du tout », le dessert façon petits joueurs on s’est contenté de la salade de fruits.
Samedi 25 mai :
Dernier achat du salon car plus de place, j’ai pris le petit dernier de la collection Chaton Hanté, Papier noir lueur d’espoir de Mina M.
Je voulais prendre le premier tome de Calame de Paul Beorn et Que passe l’hiver en poche de David Bry mais faut pouvoir repartir en train et donc porter …l’année prochaine, je commencerai par ceux-là ^^
Le soir, petit resto entre amis au Fujiyama avec Aelinel, Celindanae et Lhot (t’as vu comment j’ai esquivé le casse-tête orthographique, ni vu ni connu je t’embrouille ^^), une soirée excellente.
Les conférences
Les conférences ont lieu dans ces jolies maisonnettes appelées Magic Mirror.
Jeudi 23 mai, j’ai assisté à la conférence Lire à voix haute…et faire émerger la musique du texte avec Jean-Claude Dunyach, Estelle Faye, Jean Luc Marcastel et Stefan Platteau. Le fait que les auteurs eux-mêmes lisent leur texte apporte un plus indéniable. Big up à Stefan Platteau qu’il faut vraiment que je prenne le temps de découvrir.
Vendredi 24 mai, c’est en compagnie de Karell sa soeur et deux amis rencontrés à la cafet’ de la Bulle que je me dirige vers la conférence Premiers romans…Nouveaux talents ! avec Célia Flaux, Betty Piccioli, Floriane Soulas et Jean-François Thomas. J’ai beaucoup aimé les anecdotes des auteurs qui revenaient sur leurs expériences d’écriture, la galère des corrections sous la houlette de leurs éditeurs ainsi que de leurs bêta-lecteurs.
Ensuite, au tour de Le dragon…figure majeure de la fantasy ! avec Isabelle Bauthian, Marie-Charlotte Delmas, Carina Rozenfeld et Eric Sanvoisin. J’avais déjà écouté ce thème l’année dernière et il me semble qu’il revient chaque année, mais quelques intervenants étaient nouveaux j’ai donc pu écouter Isabelle et Carina sur leur dernier bébé respectif. L’idée à retenir par l’historienne, Mme Delmas, c’est que les auteurs permettent dans l’imaginaire de faire revivre le mythe du dragon et le font évoluer.
Le dernier pour la route, Saccagée, polluée, désertifiée…Voici la Terre que nous vous laisserons ! avec Jean-Pierre Andrevon, Pierre Bordage, Nicolas Cartelet et Sylvie Miller. Rien de tel qu’un thème pareil pour se remettre en question et se dire que les solutions….sont autant évidentes qu’inapplicables dans nos sociétés de surconsommation. Pour Pierre Bordage il faut cesser le matériel à tout prix et se tourner vers le spirituel, pour Sylvie Miller (j’adore toutes ses idées et solutions proposées perso) c’était revoir entièrement la société (on est d’accord) revenir à l’hyper local pour absolument tout (certes….). Bref, on sort de là en se disant, bon on va tous mourir dans peu de temps on se suicide maintenant ou quoi ? Avec chéri on s’est dit qu’on allait au moins attendre la fin du week-end ^^
Samedi 25 mai, la matinée démarrait par un petit-déjeuner entre membres du jury du PLIB2019 où on arrivait tous avec de quoi manger et les organisateurs du festival offraient le thé, le café et le jus d’orange. On enchaine ensuite avec la conférence Blog, Booktube, Bookstagram…Une nouvelle façon de parler des livres ? avec Coline, Gaëlle, Julie, Mathieu Guibé écrivain et éditeur chez Le Chat noir et l’actrice Cindy Van Wilder. J’ai bien aimé savoir l’impact qu’il pouvait y avoir potentiellement sur les ventes avec les critiques positives comme négatives, le ressenti des auteurs sur les chroniques des blogueurs et mon incompréhension de ceux qui s’amusent à taguer les auteurs quant ils n’ont pas aimé un livre…je me demande où les gens ont la tête parfois, est-ce que dans la vraie vie ça leur viendrait à l’idée de se pointer devant un.e inconnu.e et dire « t’es moche » ou « je ne t’aime pas », un peu de respect bordel et d’éducation surtout ou de bon sens ? Nos chroniques sont sur internet, facilement accessibles, si l’auteur à envie d’aller voir il trouvera tout seul, je trouve plus pertinent de taguer quand c’est positif car ça booste toujours le moral mais jamais l’inverse, question de correction. La seule fois où j’ai interpellé un auteur après une LC où on était tous mitigés avec des interrogations c’était pour Journal d’un marchand de rêves par Anthelme Hauchecorne et on a pu engager la conversation avec l’auteur qui nous a expliqué son projet et nous a remotivé à découvrir la suite (qu’on attend ^^). Bref, c’était un échange constructif.
Ensuite, on a été voir, Après l’apocalypse, vivre encore ? avec Hildur Knutsdottir, Jérôme Leroy, Camille Leboulanger et Stéphane Servant. Ah Sirius, je vous remets le lien vers ma chronique mon chouchou de l’an dernier qui m’émeut rien que d’y penser. Après la conférence de la veille, on se disait qu’il y aurait peut-être plus de solutions et d’espoir à tirer de celle-ci….bof bof, à part que l’un des auteurs, je ne sais plus qui désolée, disait que l’extinction ne sera jamais radicale, il va y avoir une catastrophe oui, on fonce droit dedans mais il y aura toujours des survivants (c’est peut-être ce qui nous empêche de nous retirer les doigts des fesses ?). Bref, on n’est pas sorti des ronces ^^
Le petit dernier du jour était impossible à rater, Raise your horms, les vikings inspirent le métal présenté par un thésard Simon Théodore et qui revient sur la figure du viking et la mythologie nordique avec les groupes des années 70 à nos jours qui ont repris cette thématique guerrière et ceux qui l’ont réhabilité car c’était surtout un peuple de marchands et d’explorateurs finalement. Big up donc au groupe Bathory qui a le plus contribué à faire vivre ce mythe, j’ai autant envie que Celindanae d’aller écouter la soutenance de ce jeune homme.
Dimanche 26 mai, on commence la journée avec La nature du Mal, sociale, culturelle ou intime ? avec Peter V. Brett, Manon Fargetton, Pierre Pevel et Rachel Tanner. Je me souviens de l’intervention de Pierre Pevel pour qui travailler le méchant de l’histoire était essentiel car ça obligeait ensuite à créer des héros à la hauteur. Je suis d’accord, j’aime les bons gros méchants qui déboitent voire tu préfères le méchant au héros ^^
L’amoureux plus porté sur les sciences m’a obligé emmené voir Imaginales, Imaginaires…à l’heure de l’intelligence artificielle avec Laurence Vanin. Ok je n’étais pas super chaude pour le thème mais l’intervenante, chercheuse de son état s’est montrée intéressante sur la façon dont nos sociétés évoluent avec les robots et l’intelligence artificielle, les différents niveaux de IA et leurs spécificités. (puis-je avouer que j’ai un peu décroché tout de même…^^)
Pour finir, car le blues de fin du festival approchait à grand pas, on a été contrer notre cafard débutant avec Ces écrivains ont de l’humour…Et c’est pas triste ! avec Jean-Claude Dunyach, Alexis Flamand, Sylvie Miller et Philippe Tessier. C’est bien simple j’avais envie de découvrir tous les romans présentés avec un gros plus pour Lasser de Sylvie Miller et il faut impérativement que je tente un écrit de Dunyach, n’importe lequel mais chaque année je suis tentée, il me fait beaucoup rire.
Alors j’avais préparé un petit carnet pour prendre des notes mais….il se pourrait que l’amoureux m’ait beaucoup distraite d’où les comptes rendus assez vagues ^^ promis je serai plus sérieuse l’année prochaine.
Retrouvailles et rencontres
Les Imaginales c’est LE salon où aller si tu veux rencontrer les blogopotes, on a beaucoup trainé avec Aelinel et le couple de trolls mais ce fût également l’occasion de refaire le bisou annuel aux habitués comme Hélène Ptitelfe, Gaëlle et Mandy (grosse pensée pour Pauline et son petit Noé). Egalement de rencontrer de nouvelles têtes avec qui on parle toute l’année, par exemple pour ce samedi après-midi c’est la blogosphère SFFF qui s’est réunie une petite heure dans le parc près de la Moselle, j’ai pu rencontrer Lhisbei, Chut Maman Lit, Vert, Tigger Lily, Cédric le Suisse, Iok et désolée si j’oublie quelqu’un.
Si vous avez envie de discuter avec des férus de SFFF sous toutes ses formes (livres, cinéma/série, jeux vidéo etc) c’est sur ce Discord : https://discord.gg/c9md4PC
Merci beaucoup à Anne Laure (Chut Maman Lit) et Céline (Booktubers App) pour leurs gentils mots sur le podcast, ça m’a beaucoup touché.
A l’année prochaine
Les futures dates sont tombées, le prochain salon des Imaginales aura lieu du 14 au 17 mai 2020.
Pour l’aspect pratique, sachez que ce salon est entièrement accessible pour les personnes à mobilité réduite les bâtiments sont tous adaptés avec des rampes pour facilité l’accès. Je trouve important de le souligner.
En attendant, je me rendrai au Café de l’imaginaire estival organisé par la bibliothèque Rainer Maria Rilke à Paris le 6 ou 27 juillet, on est en train d’en discuter sur le Discord pour se caler.
Et comme l’amoureux est plus fan de SF que de fantasy, on caresse l’idée de faire une apparition aux Utopiales en novembre ^^
Voilà, voilà, alors ce petit shoot de magie, il était pas trop cool ???
Vivement l’année prochaine.
Des bisous !