Voilà bien un essai que je ne pensais pas apprécier. Il s’agit d’économie, une matière que j’ai toujours détesté et que je n’ai jamais réussi à appréhender. De plus, je déteste les livres illustrés en général, sauf exceptions bien sûr. Je partais donc avec un fort a priori négatif. Même si certains passages un peu compliqués ne m’ont pas intéressée, la plupart des enseignements sont accessibles et permettent de bien comprendre l’économie actuelle et on découvre également de nombreuses surprises sur Adam Smith et d’autres grands économistes que l’on croyait connaître. Une bonne découverte !
Ce livre se lit parfaitement en complément du livre précédent puisqu’il utilise également des notions d’économies et de politique à travers les idéologies du capitalisme et du communisme tout en se projetant dans l’avenir. Il s’agit d’un livre merveilleusement expliqué avec des idées très proches des miennes mais beaucoup mieux formulées. Si vous vous inquiétez des prochains défis de l’humanité, des futures extinctions et de l’avenir des êtres humains, même sans être complètement d’accord avec l’auteur, vous pourriez avoir quelques pistes. Pour ce deuxième livre que je lis de cet auteur, je le trouve mieux écrit, moins prompt à partir dans du jargon technique et plus accessible aux communs des mortels dont je fais partie. J’ai adoré cet essai.
Je n’ai pas pu résisté à prendre ce livre en voyant le nom d’Arsène Lupin dessus. J’étais une fan inconditionnelle des romans de Maurice Leblanc, que j’ai entièrement lu et j’espérais que ce livre, qui continue l’héritage de Lupin, puisse me convaincre par la suite. Hélas, si les auteurs ont utilisé le contexte historique pour jouer avec ce personnage, dans la plus pure tradition d’Arsène Lupin, ce texte en rajoute trop. Trop de rebondissements, trop de pseudo-morts, trop de personnages fantasques au point que j’avais des fois du mal à suivre l’intrigue géopolitique et la fin tombe à mon sens complètement à plat, surtout à notre époque. Bref, je suis déçue de ce pastiche que je trouve moins réussi que d’autres comme ceux de Boileau-Narcejac.