Edition: Folio Sf
Genre: Enquête, Steampunk
Parution: 2012
Pages: 300
Description: L’empereur Obéron règne sur la cité de Sequana. Le tyran veut faire disparaître toute magie, c’est pourquoi il persécute les êtres féeriques. Certains parviennent à trouver refuge dans l’hôtel de Georges Beauregard, l’ingénieur-mage qui travaille officiellement pour le Pouvoir.
L’agent de l’ombre se voit confier une mission par le Ministre des affaires étranges. Depuis quelques temps, des sorts s’abattent sur les proches de l’empereur. On soupçonne le Visage, une entité maléfique qu’il a jadis affrontée. Profitant du désordre, les habitants féeriques répandent la terreur. Miroirs maléfiques, jouets magiques qui se transforment en machines de cauchemars, personne n’est à l’abri. Beauregard est directement concerné car il est le fils d’une fée et d’un mortel. L’ingénieur-mage devra choisir son camp…
Une écriture talentueuse, exigeante et généreuse, solidement documentée. Une fresque pleine de furie, de merveille et de magie.
Hello à tous!
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous donner mon avis sur Magies secrètes. Un roman, premier tome d’une trilogie, qui réunissait absolument tous les éléments pour que ça me plaise. Une très jolie couverture, un auteur que je connaissais déjà et dont la saga MONSTRE fut un coup de cœur, récompensé au Grand Prix de l’imaginaire, un des « joyaux du steampunk » « digne d’un Sherlock Holmes » nous annonce la quatrième de couverture. TOUT, je vous dis. Autant vous dire que l’on m’a vendu du rêve absolu et malgré tout cela… j’étais plutôt en plein cauchemar.
Cette lecture ne m’a pas fait passer un bon moment et je le regrette vraiment tant j’étais persuadée que j’allais aimer. Et je ne peux même pas dire que j’en attendais trop et que je n’en ai pas eu assez. En fait, ce roman et moi-même ne nous sommes pas une seule fois croisés. J’ai d’ailleurs bien failli l’abandonner à mi-parcours tant je ne comprenais rien mais j’ai voulu tenir même si j’ai lu la seconde moitié en diagonale. Sauf que vous vous doutez bien qu’à peine comprendre le début + lire la suite en diagonale = incompréhension totale!
D’autant que nous sommes plongés dans une enquête qui n’a eu, pour moi, ni queue ni tête. J’ai failli abandonner car je n’arrivais pas à saisir les liens entre les différents événements. Donc autant vous dire qu’il ne faut pas me demander ce qu’il s’est passé dans cette histoire car je ne saurais pas vraiment vous dire…
Il y a également un autre soucis dans ce roman: les notes de bas de page. Je comprends aisément quand elles sont présentes dans des documentaires ou même dans des fictions historiques par exemple. Et dans ce second cas, une ou deux lignes sont souvent suffisantes. Ici, nous avons des paragraphes entiers prenant parfois le quart de la page pour développer certains points souvent superflus voire inutiles. Ils sont là pour étoffer l’univers, cependant il y a déjà énormément d’informations à saisir dans le texte principal donc si en plus de cela il y a des dizaines d’informations dans les notes de bas de pages, c’est trop! Il y a un vrai problème de surplus d’information. D’ailleurs à la fin, je ne les lisais presque plus du tout. Je n’ai vraiment pas compris pourquoi l’auteur n’avait pas travaillé ces informations dans le texte principal.
Vous l’aurez compris je ne vous parlerais pas du scénario ou des personnages car je ne les ai pas assez saisis pour vous en parler. Je n’ai vraiment pas compris ce texte qui m’a semblé bien trop décousu. Et je tiens à dire qu’il a reçu le Grand Prix de l’imaginaire en catégorie jeunesse… j’en suis encore à me demander comment cela peut être possible.
Je pense que vous avez saisi donc je ne vais pas m’attarder plus longtemps. Je suis soulagée d’avoir fini cette lecture car je vais pouvoir en entamer une nouvelle. Cela ne remet absolument pas en cause le talent d’Hervé Jubert qui m’avait charmé avec son autre saga mais voilà, ça ne fonctionne pas à tous les coups.
Note: 3/10